La Roumanie et ses musiciens de villages

Vieille rue à Sibiu, l'une des plus grandes villes de Transylvanie, en Roumanie © Christian Villain

La musique de Roumanie est particulière au sein de l'Europe de l'Est du fait qu'il existe une majorité de population latine et une importante minorité tsigane. Elle excelle à travers les Lautari, ces groupes de musiciens populaires (en majorité des Roms) qui accompagnent traditionnellement les fêtes ou mariages depuis le XVe siècle dans les villages et aujourd'hui dans les quartiers populaires des grandes villes.

Les mélomanes roumains les plus connus sont Gheorghe Zamfir, virtuose de la flûte de Pan et Georges Enesco, violoniste virtuose, chef d'orchestre et pianiste. Les instruments joués sont le violon (secondé aujourd'hui par l'accordéon chromatique, le nai (flûte turque) et le cobz (luth à manche court), mais selon les régions, on rencontre bien d'autres instruments...

De nos jours, la musique populaire traditionnelle se reflète jusqu'au sein de la musique folklorique touristique, du manele (style tzigane post-communiste, lié au hip-hop) et de la pop roumaine.

La musique de Roumanie est particulière au sein de l'Europe de l'Est du fait qu'il existe une majorité de population latine et une importante minorité tsigane. Elle excelle à travers les Lautari, ces groupes de musiciens populaires (en majorité des Roms) qui accompagnent traditionnellement les fêtes ou mariages depuis le XVe siècle dans les villages et aujourd'hui dans les quartiers populaires des grandes villes. Les mélomanes roumains les plus connus sont Gheorghe Zamfir, virtuose de la flûte de Pan et Georges Enesco, violoniste virtuose, chef d'orchestre et pianiste. Les instruments joués sont le violon (secondé aujourd'hui par l'accordéon chromatique, le nai (flûte turque) et le cobz (luth à manche court), mais selon les régions, on rencontre bien d'autres instruments... De nos jours, la musique populaire traditionnelle se reflète jusqu'au sein de la musique folklorique touristique, du manele (style tzigane post-communiste, lié au hip-hop) et de la pop roumaine.
© Christian Villain