Un français "déchiqueté"

Dans "L'Ecole fantôme", Robert Redeker fustige aussi les politiques. Ici Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Education. © WITT / SIPA
Dans son essai "L'Ecole fantôme", sorti le jour de la rentrée scolaire, le philosophe Robert Redeker nous parle d'une crise inédite de l'Ecole et de ses symptômes. Extraits.
"Ce n'est plus la langue qui est enseignée, mais un instrument de communication qui porte par usurpation le nom de "français". (…) La différence est de taille : loin d'enseigner, comme jadis, la connaissance de la langue, l'École enseigne le maniement d'un outil (...). La langue française (…) est déchiquetée sous nos yeux. Le huit mars deux mille seize, Madame Najat Vallaud-Belkacem, alors ministre de l'Éducation nationale de la République française, déclarait (…) : "(…) je ne me suis jamais prêtée aux bruits de chiottes qui consistent à raconter des choses qui n'ont pas à être racontées." Quel exemple pour les élèves de l'enseignement du primaire et du secondaire (...) !"
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