Valérie Trierweiler : Julie Gayet ou Ségolène Royal, de qui était-elle la plus jalouse ?

Valérie Trierweiler : Julie Gayet ou Ségolène Royal, de qui était-elle la plus jalouse ? VALERIE TRIERWEILER - Ségolène Royal, Valérie Trierweiler, Julie Gayet... François Hollande se confie sur différents sujets dans "Un président ne devrait jamais dire ça" publié mercredi 12 octobre. Parmi eux, les femmes de sa vie...

[Mis à jour le 12 octobre 2016 à 23h58] L'intervention avortée en Syrie, la loi travail, les relations avec Poutine, mais aussi sa relation tumultueuse avec son ex-compagne Valérie Trierweiler... François Hollande se livre sans tabou dans "Un président ne devrait jamais dire ça" (Stock), de Fabrice Lhomme et Gérard Davet. L'ouvrage éclaire, grâce à des dizaines de rendez-vous en tête à tête avec François Hollande, certaines zones sombre du quinquennat qui s'achève. Mais nous apprend donc aussi beaucoup sur la vie privée du chef de l'Etat. Grace aux journalistes du Monde, on découvre par exemple que ce dernier a très mal vécu la jalousie de Valérie Trierweiler au début de son mandat et jusqu'à la rupture, après les révélations de sa relation avec Julie Gayet.

L'ouvrage livre même l'analyse de ce fiasco sentimental par François Hollande en personne. Les propos du chef de l'Etat, rapportés dans les pages de l'enquête, sont sans filtre. Non, entre 2012 et 2014, Valérie Trierweiler n'était pas jalouse de Julie Gayet, mais bien de Ségolène Royal, la femme qui lui avait donné quatre enfants et qui s'apprêtait à revenir à ses côtés en politique. "L'obsession de Valérie, ce n'était pas Julie ou une autre, c'était Ségolène", indique François Hollande dans "Un président ne devrait jamais dire ça". "Elle n'était jamais rassurée. Parce qu'elle pensait toujours que Ségolène allait revenir", ajoute celui qui analyse sa rupture de 2014 comme "le pire moment personnel du quinquennat".

Valérie Trierweiler "raide dingue" mais très jalouse

Il faut dire que le président de la République a continué à entretenir une relation très forte avec Ségolène Royal, la mère de ses quatre enfants, même après leur séparation en 2007. C'est "celle qui me connaît le mieux [...], celle dont je suis le plus proche", déclare-t-il dans le livre de Davet et Lhomme. Une relation "à la fois politique et affective" qui a connu un temps fort le 4 avril 2014, jour du premier Conseil des ministres après la nomination de Ségolène Royal au gouvernement, à la tête du ministère de l'Environnement. "Elle était heureuse, émue, on a échangé un regard, voilà, c'est une belle histoire", commente sobrement François Hollande. 

Une belle histoire dont Valérie Trierweiler avait bel et bien peur. Dans leur ouvrage, Fabrice Lhomme et Gérard Davet racontent également ce soir de décembre 2013, quand Valérie Trierweiler a débarqué lors d'un de leurs rendez-vous avec François Hollande. La scène avait lieu chez l'un des auteurs et la Première dame de l'époque craignait sans doute de surprendre un rendez-vous amoureux... "La rumeur Gayet fait alors rage" et la relation du chef de l'Etat a bel et bien commencé à cette époque. Valérie Trierweiler finit par s'épancher auprès des journalistes présents sur son mal-être : "Je suis raide dingue de lui. Mais ce n'est pas facile, il ne se livre pas. Jamais", aurait-elle déclaré, masquant avec peine sa souffrance.

Une jalousie maladive de Valérie Trierweiler

D'autres extraits font un portrait sans concession de Valérie Trierweiler. Sa jalousie, décrite comme maladive dans le texte, aurait "pourri deux ans la réflexion" du chef de l'Etat, indique par exemple Jean-Pierre Jouyet, secrétaire général de l'Elysée et très proche de François Hollande. La relation amoureuse du président et de la journaliste aurait fait "beaucoup de dégâts", écrit Le Parisien, qui a publié en exclusivité plusieurs passages du livre. Et le président de la République a encore du mal à la digérer. Il refuse toujours de lire "Merci pour ce moment", les écrits "d'une femme malheureuse" selon lui, paierait toujours une partie du loyer de son appartement et aurait reçu des SMS "rageurs" lors de la publication d'un précédent livre ("Conversations privées avec le président", de Karim Rissouli et Antonin André)... 

Et la rancœur vient s'ajouter au mauvais souvenir quand il est question des "sans-dents". Dans le livre de Fabrice Lhomme et Gérard Davet, François Hollande revient sur cette expression qu'il aurait utilisée pour se moquer des précaires selon Valérie Trierweiler. S'il reconnait avoir utilisé ces mots avant d'arriver à l'Elysée, le chef de l'Etat nie avoir voulu se moquer des pauvres et prétend au contraire les avoir utilisés dans une forme de compassion. De quoi faire bondir Valérie Trierweiler qui a publié sur Twitter le verbatim d'un SMS de François Hollande daté de 2008. La mise à nu d'échanges privés, nouvel épisode d'un drame interminable.