Mazarine Pingeot : la fille de Mitterrand se mêle de l'affaire Hollande-Gayet

Mazarine Pingeot : la fille de Mitterrand se mêle de l'affaire Hollande-Gayet Mazarine Pingeot juge "insupportable" le "viol" de la vie privée du président de la République. La fille de François Mitterrand cible Closer et l'auteur des photos du Gayetgate.

[Mis à jour le 26 février à 10h55] La fille de François Mitterrand, Mazarine Pingeot, a eu des mots très durs à l'égard de Closer et du photographe auteur des clichés sur François Hollande et Julie Gayet, sur l'antenne de RTL. Interrogée le 22 février sur les révélations du magazine people, elle a estimée que "le geste de révéler la vie privée est de toute façon un viol que je trouve insupportable". Mazarine Pingeot s'en est prise particulièrement au paparazzi Sébastien Valiela. C'est lui qui avait vendu ses photos à Paris Match en 1994, sur lesquelles on pouvait voir François Mitterrand accompagné de Mazarine à la sortie d'un restaurant. "Ce type est quand même fier de faire du mal. [...] Il est fier de ses photos, il est fier de planquer pendant des heures comme un rat" a-t-elle lâché.

"Je ne vois pas pourquoi sous prétexte que François Hollande est président, on devrait connaître toute sa vie privée. Ça ne concerne que lui, sa relation n'empiétait pas sur quoi que ce soit, donc je ne vois pas pourquoi on ne lui fout pas la paix" a affirmé Mazarine Pingeot, qui juge "absolument ignoble" le geste de Closer. "On est dans une inversion de valeurs aujourd'hui qui est très déstabilisante" a poursuivi la fille de l'ancien président socialiste.

La photo volée de Mazarine et de son père, publiée en 1994, entre au musée au Centre Pompidou Metz, pour l'exposition "Paparazzi". Mercredi 26 février, Mazarine Pingeot s'est exprimée sur France Inter à ce sujet. C'est "une mise en échec du geste artistique, et en même temps quelque chose de très signifiant sur la société d'aujourd'hui. Il n'y a plus de hiérarchisation de ce qu'il en est de l'art et, pour le coup d'un geste assez violent qui entraîne à mon sens des conséquences éthiques". Sur l'affaire Hollande-Trierweiler, elle estime n'avoir "aucune légitimité" pour juger l'histoire privée des deux protagonistes. Mais "Evidemment qu'il s'agit d'une déflagration dans une vie" a-t-elle déclaré. "On imagine pas les répercutions à l'infini que ça peut être dans la vie d'un être, et, en l'occurrence, de familles entières".

EN VIDEO - Mazarine Pingeot avait accompagné François Hollande quelques jours après son élection en mai 2012 à la BNF, pour un hommage rendu à François Mitterrand :

"François Hollande rend hommage à Mitterrand avec Mazarine"