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La Norvège veut des mesures encore plus drastiques
pour limiter le réchauffement de la banquise. Photo
© David Rouault
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Il est impératif de "s'entendre"
vite
A l'heure où la conférence de Bali et le protocole de Kyoto se veulent
rassembleurs, il est nécessaire de faire un point sur les situations de chaque
région du monde vis-à-vis des changements climatiques, pour comprendre pourquoi
le consensus est si difficile à obtenir. L'Union Européenne est à
l'heure actuelle un des moteurs dans l'adoption de mesures pour réduire les
émissions de gaz à effet de serre.
Autour de six revendications principales, l'Europe conduit un programme
propre de lutte contre les changements climatiques, avec comme objectif principal
une réduction de 20 % de l'émission des émissions de gaz à effet de
serre à l'horizon 2020, dont voici les principaux points :
- uvrer en faveur d'un consensus équilibrant les contributions des pays
dans la lutte contre le réchauffement climatique.
- Etendre le marché du carbone, y compris par des mécanismes flexibles
qui soient innovants et renforcés.
- Renforcer la coopération en matière de recherche, de développement, de
diffusion, de déploiement et de transfert technologiques.
- Intensifier les efforts visant à permettre l'adaptation.
- Prendre des mesures visant à s'attaquer aux émissions dues aux activités
du transport aérien et maritime international, en ayant davantage recours
aux compétences, à l'expérience et aux travaux des organisations internationales
compétentes.
- Réduire les émissions résultant de la déforestation et développer les
puits par des méthodes de gestion durable des forêts et d'utilisation durable
des sols.
Au sein même des pays s'étant déjà engagés dans des processus
de diminution des émissions de gaz à effet de serre, il existe des divergences.
L'exemple, le plus marquant est la Norvège, qui réclame une baisse des émissions
de gaz de 30 % d'ici 2020.