5 conseils de lecture à Valérie Trierweiler
"Le vilain petit canard" de Hans Christian Andersen
Les contes ne sont pas réservés qu'aux enfants ! C'est même un excellent moyen de souffler un peu et de se divertir lors de périodes de grand stress.
Et Valérie va devoir se faire une raison : François Hollande est un vrai vilain petit canard. Pour le PS d'abord, qui n'a jamais vu en lui un leader naturel, moquant parfois sa bonhomie et son humour gentillet. Le nouveau Président semble aussi bien isolé en Europe, d'autant qu'on le regarde comme un dépensier irresponsable dans tous les partis conservateurs du continent.
Mais que Valérie se rassure, à la fin, l'oiseau tourné en ridicule devient un cygne majestueux et admiré. Une belle histoire qu'il faudrait conter à la Chancelière Merkel...
"Changer la vie ?" de Marie-Hélène Bacqué et Stéphanie Vermeersch
A cette heure de grand chambardement, on ne saurait trop recommander à Valérie Trierweiler de prendre du recul, de la distance avec ce qui lui arrive.
Journaliste politique pendant plus de 20 ans, c'est une grande passionnée de la chose publique. Elle doit donc se souvenir de l'hymne mitterrandien Changer la vie. Un slogan qui doit avoir une certaine résonance pour elle et François aujourd'hui.
31 ans après la première présidence socialiste de la Ve République, il serait bon d'emménager à l'Elysée en gardant à l'esprit les luttes, les avancées sociales mais aussi les espoirs déçus de la gauche.
"L'Elysée, coulisses et secrets d'un palais" de Patrice Duhamel et Jacques Santamaria
Qu'elle le veuille ou non, Valérie va devoir s'habituer au protocole et aux ors de la République.
La journaliste, qui ne souhaitait pas quitter son appartement du XVe arrondissement, va devoir faire des concessions et se faire à la vie de château.
Son âme de reporter la poussera sans doute à rechercher les cadavres dans les placards, à infirmer les nombreuses légendes qui circulent à propos de l'Elysée comme les passages souterrains. Elle rencontrera les argentiers, chauffagistes, chauffeurs, cuisiniers, ébénistes du palais...
Et surtout, elle devrait mettre la main sur des objets insolites, comme une vieille tente laissée par Khadafi ou les bijoux de Bokassa...
"La tulipe noire" d'Alexandre Dumas
S'il faut choisir un roman, ce sera du Dumas. On n'a pas trouvé mieux pour s'évader et rêver d'aventures.
Il est incroyable de constater à quel point "La tulipe noire" semble destiné à Valérie Trierweiler. D'abord pour le cadre : le peuple de Hollande se révolte contre les princes Jean et Corneille de Witt. Sans commentaires...
Ensuite l'intrigue : le héros du roman, Cornélius, emprisonné à tort, place tous ses espoirs en une fleur, une tulipe noire et en une femme, la fille du geôlier.
Enfin, le symbole : cette jeune femme qui l'aidera à surmonter toutes les épreuves et à lutter contre les injustices s'appelle Rosa.
A croire que Dumas était socialiste...
"Lilith, l'épouse de Satan" de Michèle Bitton
Cultivée, Valérie Trierweiler doit sans doute s'intéresser à la mythologie judéo-chrétienne.
Et puisqu'elle sait qu'elle sera comparée à Carla (voire à Ségolène), on a envie de lui conseiller ce bel essai sur Lilith, cette femme magnifique qui refusa l'Eden parce qu'il fallait se soumettre à Adam. Histoire d'argumenter les comparaisons.
Elle l'a dit, la Première dame ne sera pas une "potiche". Cette lecture devrait donc l'inspirer : Lilth est l'anti-Eve comme Valérie incarne l'anti-Carla : une femme que même les richesses du Paradis n'attirent pas.
Bien sûr, elle est aussi la reine du royaume du Mal... On ne sait jamais ce qui peut se passer en un quinquennat.