Un spectateur imprudent gâche la fête

Les spectateurs imprudents peuvent causer de graves accidents. © Alain Roy

Traditionnellement, les 14 juillet galvanisent les coureurs français lorsqu'il s'agit de briller sur la Grande Boucle. En 1999, cependant, Richard Virenque et son maillot à pois ne peuvent rien faire face à l'accélération foudroyante de Giuseppe Guerini dans l'Alpe-d'Huez.

L'Italien des Deutsche Telekom, pourtant en difficulté au début de l'ascension, sème les meilleurs grimpeurs à trois kilomètres de l'arrivée. Giuseppe Guerini, qui n'a jamais remporté d'étape sur le Tour, fend la foule massée de chaque côté de la route.

Un incident fait pourtant basculer cette belle échappée. Un jeune spectateur se poste au milieu de la route, appareil-photo à l'œil, pour immortaliser ce moment. Trompé par l'objectif, celui-ci ne voit pas que le dossard 24 se rapproche très rapidement. C'est la chute, inévitable !

Le fautif s'empresse de relever Guerini, l'aide à remonter en selle et l'encourage pour repartir. Heureusement, le héros du jour conserve une vingtaine de secondes d'avance sur les Zülle, Armstrong et Virenque à l'arrivée...

Traditionnellement, les 14 juillet galvanisent les coureurs français lorsqu'il s'agit de briller sur la Grande Boucle. En 1999, cependant, Richard Virenque et son maillot à pois ne peuvent rien faire face à l'accélération foudroyante de Giuseppe Guerini dans l'Alpe-d'Huez. L'Italien des Deutsche Telekom, pourtant en difficulté au début de l'ascension, sème les meilleurs grimpeurs à trois kilomètres de l'arrivée. Giuseppe Guerini, qui n'a jamais remporté d'étape sur le Tour, fend la foule massée de chaque côté de la route. Un incident fait pourtant basculer cette belle échappée. Un jeune spectateur se poste au milieu de la route, appareil-photo à l'œil, pour immortaliser ce moment. Trompé par l'objectif, celui-ci ne voit pas que le dossard 24 se rapproche très rapidement. C'est la chute, inévitable ! Le fautif s'empresse de relever Guerini, l'aide à remonter en selle et l'encourage pour repartir. Heureusement, le héros du jour conserve une vingtaine de secondes d'avance sur les Zülle, Armstrong et Virenque à l'arrivée...
© Alain Roy