Michel Drucker flingue Pascal Sevran, Jacques Martin, Léon Zitrone, PPDA...

Michel Drucker flingue Pascal Sevran, Jacques Martin, Léon Zitrone, PPDA... Michel Drucker balance. S'il a pris l'habitude de ne pas épargner ses camarades de la télé, l'animateur donne une nouvelle fois son sentiment sur le PAF dans son dernier livre.

Michel Drucker n'a pas la langue dans sa poche. Dans son dernier livre à paraître le 7 octobre, "De la Lumière à l'oubli", l'animateur de "Vivement Dimanche" s'en prend sans concession à ses camarades de la télévision et semble lucide sur les relations entretenues entre les médias, les producteurs et le pouvoir. TV Mag s'est procuré l'ouvrage et a mis en ligne des extraits qui en disent long sur le contenu du livre.

L'animateur établit un parallèle entre Zitrone et PPDA, manifestement trop confiants et trop bien installés selon lui : "Zitrone et Poivre ont un point commun : tous les deux étaient persuadés d'être maîtres de leur destin, tous les deux ont oublié que le patron reste l'actionnaire - public ou privé" écrit-il. Michel Drucker n'est pas tendre non plus avec Pascal Sevran, réputé proche de François Mitterrand : "Si Sevran a très bien évolué à la télévision dans les années Mitterrand, il n'a probablement rien eu à demander. C'est la cour, souvent, qui s'empresse de faire plaisir à un favori. Tous les patrons sont aux petits soins avec ceux qui ont l'oreille du roi - pas seulement à la télévision..."

L'animateur se souvient aussi des colères de Jacques Martin et de sa relation trouble avec son ami Nicolas Sarkozy, un proche de Michel Drucker : "Jacques Martin, côté coulisses, était fameux pour ses colères. La plus terrible étant celle que lui inspirera Nicolas Sarkzoy qui, après l'avoir marié finira par partir avec son épouse, Cécilia".

Michel Drucker évoque aussi la fin de sa carrière : "Je sais déjà ce dont je rêve en guise d'adieu. Partir à la fin d'une bonne émission, pas au début ou en plein milieu - j'ai trop le goût du travail bien fait. Pas sur scène non plus, je ne suis pas Dalida. J'aimerais que ce soit dans la loge, quand on est content, vidé, que les machinos roule les câbles et que l'invité sourit".

Ce n'est pas la première fois que Michel Drucker tacle ses confrères de la télé. Dans son précédent ouvrage "Les 500 émissions mythiques de la télévision française", il comparait Cauet à un "charcutier jovial" célèbre pour ses "blagues cochonnes", et disait de Valérie Damidot qu'elle avait "le goût du moche".

EN VIDEO : En 1965, Michel Drucker évoquait ses débuts à la télé avec Léon Zitrone :

Crédit image : arlotta Saracco / 4 Mecs en Baskets / Canal+ : Platane 2