Une vie sentimentale déprimante pour Stéphane Bern

Stéphane Bern s'est confié à un magazine sur l'envers du décor et sur sa vie privée. Il se dit "seul" et regrette une vie quotidienne "fade". Etonnant.

Volubile et souriant à l'écran et face à un micro, Stéphane Bern serait en réalité quelqu'un de "seul" et de "fade". C'est la star de la télévision qui l'affirme elle-même dans un entretien au magazine TV Grandes Chaines. Dans une interview très introspective, l'animateur semble regretter un quotidien qui tranche avec "une vie professionnelle riche de rencontres magnifiques". L'animateur de l'émission "A la Bonne heure" sur RTL raconte qu'il vit "avec [ses] deux teckels" et avoue avoir des "manques affectifs". La faute à son métier et à sa "notoriété" qui aurait selon lui "changé le regard des autres". "J'ai beaucoup de connaissances, mais peu d'intimes", poursuit Stéphane Bern dans cette interview décidément très maussade qui cite tout de même Nikos Aliagas ou Franck Ferrand, historien et journaliste télé parmi ses proches. Les autres animateurs ? Ils se "regardent trop le nombril", tranche celui qui s'est longtemps intéressé à la vie privée des têtes couronnées.

Pis : Stéphane Bern s'étale également sur son enfance, pas non plus reluisante : "petit gros à lunettes, très seul", Stéphane Bern aurait beaucoup été "giflé" durant son enfance. "Je ne l'ai pas bien vécu, même si, aujourd'hui, je pense que ce fut une bonne chose", confie-t-il. "Enfant terriblement insolent" voire "odieux" Stéphane Bern affirme avoir été "maté "pour son bien : "J'aurais sûrement mal tourné." le jeune Stéphane s'est aussi très vite intéressé aux reines et aux rois, ce qui l'a rendu "exotique" aux yeux de ses camarades. Mais l'histoire sera bien sa passion salvatrice. "Les sarcasmes ont renforcé ma détermination. Je me suis battu pour prouver que je pouvais vivre de cette passion. Aujourd'hui, je tiens ma revanche. "

Une revanche qu'il résume par une "vie stable, mais pas très épanouie", tout de même...

Des êtats d'âmes qui n'ont pas empêché Stéphane Bern d'acquérir un ancien collège royal militaire dans le Perche.

EN VIDEO - En 1989, Stéphane BERN, journaliste à "Jours de France" défendait la monarchie en Europe.