Un correcteur beaucoup trop sévère

Mauvaises notes. © Laurent Hamels - fotolia
  • Session : 1994

Au cours de l'été 1994, à Paris, un correcteur du jury n°100 fait polémique. La moyenne des 201 copies de philosophie qu'il a corrigées n'est que de 6,75/20. Dans le jury voisin, celle-ci est de 9/20... Deux hypothèses : soit les élèves étaient très mauvais, soit le professeur chargé de les évaluer les a purement et simplement "saqués". C'est cette dernière option qui a été retenue à l'époque selon les auteures de "L'Histoire du Baccalauréat", qui expliquent que le correcteur a été "mis à l'index par la presse". Et elles appuient leur propos par une rapide extrapolation. Si toutes les disciplines avaient été notées avec la même sévérité, le taux de réussite au bac aurait chuté à 39 % dans la série E (maths et technique). Le jury étant seul décideur, les notes ne seront pourtant jamais remises en cause...

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