Feu dans le vol Amsterdam-Detroit

Un modèle d'A330. © Alain Michot

L'histoire de ce Nigérian de 23 ans a marqué les esprits. Umar Farouk Abdulmutallab a tenté de faire exploser, le jour de Noël, un Airbus A330 provenant d'Amsterdam et en phase d'atterrissage à Detroit. Le jeune homme avait réussi à déjouer les services de sécurité en faisant passer séparément plusieurs substances chimiques avec lui. Après avoir injecté, avec une seringue, un liquide dans une poudre qu'il avait cachée sur sa cuisse, il a tenté d'activer l'engin de 80 grammes contenant du penthrite, un puissant explosif. Le feu prend, mais l'explosion reste faible et l'homme, grièvement brûlé, est maîtrisé par l'un des passagers. Après l'enquête, les médias américains découvrent l'itinéraire d'un étudiant brillant, au Togo, à Londres puis à Dubaï. Mais aussi d'un jeune torturé qui a coupé les ponts avec sa famille et a définitivement basculé lors d'un voyage au Yémen en 2009, où il aurait rejoint Al-Qaïda. Ils s'indignent surtout de l'impuissance des autorités devant un individu fiché et dont les messages sur Internet étaient sans équivoque.

L'histoire de ce Nigérian de 23 ans a marqué les esprits. Umar Farouk Abdulmutallab a tenté de faire exploser, le jour de Noël, un Airbus A330 provenant d'Amsterdam et en phase d'atterrissage à Detroit. Le jeune homme avait réussi à déjouer les services de sécurité en faisant passer séparément plusieurs substances chimiques avec lui. Après avoir injecté, avec une seringue, un liquide dans une poudre qu'il avait cachée sur sa cuisse, il a tenté d'activer l'engin de 80 grammes contenant du penthrite, un puissant explosif. Le feu prend, mais l'explosion reste faible et l'homme, grièvement brûlé, est maîtrisé par l'un des passagers. Après l'enquête, les médias américains découvrent l'itinéraire d'un étudiant brillant, au Togo, à Londres puis à Dubaï. Mais aussi d'un jeune torturé qui a coupé les ponts avec sa famille et a définitivement basculé lors d'un voyage au Yémen en 2009, où il aurait rejoint Al-Qaïda. Ils s'indignent surtout de l'impuissance des autorités devant un individu fiché et dont les messages sur Internet étaient sans équivoque.
© Alain Michot