Félin de Seine-et-Marne : la carte de ses déplacements possibles
[Mise à jour le 14 novembre à 13h53] On sait désormais que le "tigre de Montévrain" n'est pas un tigre, bien que les experts soient sûrs qu'il s'agit d'un félin. L'animal toujours en liberté, observé et recherché depuis ce jeudi 13 novembre, n'est plus à Montévrain selon toute vraisemblance. Des traces de pas de l'animal ont été découvertes et identifiées comme très probablement les siennes à presque 10 kilomètres de l'Intermarché de la commune de Montévrain, où il a été aperçu et photographié jeudi matin. C'est "un automobiliste qui circulait sur l'autoroute A4 à hauteur de la commune de Ferrières-en-Brie et se rendait à la station Total" qui a alerté les forces de l'ordre, a expliqué la préfecture de Seine-et-Marne, après avoir repéré une trace sur le bas-côté vers 6h30-7h00. Le danger semble donc s'être éloigné des communes de Chessy et Chalifert. Quel parcourt a-t-il pu emprunter pour se rendre de Montévrain jusqu'à cette zone ? En descendant vers le sud, il aurait pu passer par Chanteloup-en-Brie puis par Jossigny. Impossible d'être précis compte tenu du peu d'éléments disponibles, mais plusieurs hypothèses peuvent être avancées sur une carte (cliquer pour agrandir).
Les opérations de recherche ont repris vers 10h45 à partir de la station service de Ferrières-en-Brie, excentrée de la commune sur l'autoroute A4. Les gendarmes sont désormais assistés par un biologiste du parc des Félins et plusieurs hélicoptères survolent la zone. Le félin aurait pu traverser l'autoroute A4 au point kilométrique 27. Les automobilistes circulant dans cette zone sont appelés à la plus grande vigilance par la préfecture. Même message à l'attention des personnes circulant sur cet axe de la part de Bison Futé, qui a signalé de son côté "la présence d'un animal errant" dans les environs.
L'animal peut se déplacer assez rapidement a rappelé Gilbert Edelstein, le directeur du cirque Pinder, sur BFM TV. "Il peut faire 40 à 50 km par jour" ou bien être "tapi dans des fourrés" explique-t-il, tout en assurant que l'animal doit être effrayé.