Le calvaire de la cache

La cache de Marcinelle, lieu de détention des fillettes et jeunes filles kidnappées par Dutroux. © POLLET / SIPA
Julie et Mélissa sont les premières victimes de l'affaire Dutroux. Suivent An et Efje. Puis Sabine et Laetitia, les deux seules à avoir survécu et à pouvoir témoigner du calvaire vécu dans la cache de 2 mètres carrés chez Dutroux à Marcinelle. Dans ce qu'elles appellent "le trou", ses proies vivent nues, souvent enchaînées et droguées au Rohypnol, puissant sédatif comparable au GHB, appelé "drogue du viol". A la disposition de Marc Dutroux, ses victimes sont parfois abandonnées pendant plusieurs jours à leur sort dans le cachot humide et glacé. Il arrive qu'il les amène à l'étage, soit pour abuser d'elles, soit pour qu'elles se lavent ou mangent.
Pire, elles sont conditionnées psychologiquement par celui que la Belgique compare au "Mal absolu". Il leur met dans la tête que leurs parents ne veulent plus d'elles, qu'on les cherchent pour les tuer. Il les terrorise. Les psychiatres qui ont examiné Dutroux le disent au final plus psychopathe que pédophile : pour eux, s'il choisit systématiquement des victimes jeunes, c'est parce qu'elles sont plus faciles à influencer, kidnapper ou séquestrer.
Julie et Mélissa sont les premières victimes de l'affaire Dutroux. Suivent An et Efje. Puis Sabine et Laetitia, les deux seules à avoir survécu et à pouvoir témoigner du calvaire vécu dans la cache de 2 mètres carrés chez Dutroux à Marcinelle. Dans ce qu'elles appellent "le trou", ses proies vivent nues, souvent enchaînées et droguées au Rohypnol, puissant sédatif comparable au GHB, appelé "drogue du viol". A la disposition de Marc Dutroux, ses victimes sont parfois abandonnées pendant plusieurs jours à leur sort dans le cachot humide et glacé. Il arrive qu'il les amène à l'étage, soit pour abuser d'elles, soit pour qu'elles se lavent ou mangent. Pire, elles sont conditionnées psychologiquement par celui que la Belgique compare au "Mal absolu". Il leur met dans la tête que leurs parents ne veulent plus d'elles, qu'on les cherchent pour les tuer. Il les terrorise. Les psychiatres qui ont examiné Dutroux le disent au final plus psychopathe que pédophile : pour eux, s'il choisit systématiquement des victimes jeunes, c'est parce qu'elles sont plus faciles à influencer, kidnapper ou séquestrer.
© POLLET / SIPA