Un harem pour les épouses secondaires

Il était courant que le Pharaon ait plusieurs épouses, dites secondaires ou encore favorites. Parmi elles, se trouvaient des princesses étrangères renforçant des alliances avec des souverains voisins. Elles étaient regroupées dans un "harem", ipet nesout, qui était à la fois un lieu de vie, d'éducation et de pouvoir aussi bien politique qu'économique. Les enfants royaux ainsi que les fils de hauts fonctionnaires y recevaient leur éducation. En ce lieu, les épouses secondaires essayaient d'étendre leurs privilèges et de placer leurs enfants à des postes importants. Ici, la reine Tiy.
© Guillaume Barclay et Metaphores Paris/François Payet