La fin du monde a été datée par l'un des plus grands scientifiques de l'histoire - et c'est pour bientôt

La fin du monde a été datée par l'un des plus grands scientifiques de l'histoire - et c'est pour bientôt La fin du monde pourrait ne pas être si lointaine. En tout cas, c'est la prédiction qu'a émise un immense scientifique connu de tous.

La fin du monde fait l'objet de nombreuses spéculations. Si elle n'est pas arrivée en 2012, au moment où des spéculations farfelues circulaient, pour beaucoup, ce n'est pas pour demain. Pourtant, l'un des plus grands scientifiques de l'Histoire avait proposé une date qui n'est aujourd'hui plus si lointaine. De qui s'agit-il ? D'Isaac Newton, mort en 1727, qui a révolutionné la physique, les mathématiques mais aussi l'astronomie. Il a défini la loi de la gravité universelle, mais pas seulement. Le scientifique était également tourné vers la théologie, comme témoigne le Projet Newton de l'université de Cambridge, qui partage la plupart des écrits du génie.

"De notre point de vue, il y a une contradiction entre les sciences naturelles et le rationalisme d'un côté, la théologie, le mysticisme et la foi de l'autre. Mais, dans son esprit, en tant que produit de son temps, comprendre les lois de la nature impliquait de comprendre comment le monde fonctionne", a expliqué Milka Levy-Rubin, commissaire de la collection de sciences humaines de la Bibliothèque nationale d'Israël, au Monde. Dans cette bibliothèque, plus de 7500 pages de la main du mathématicien révèlent encore davantage cette passion du savant. Il appliquait une méthode quasi scientifique à l'étude des textes sacrés. 

Dans ces pages, Isaac Newton a fait une surprenante prédiction sur la fin du monde, dont il a évalué une date entre les lignes de la Bible, notamment dans le Livre de Daniel de l'Ancien Testament. Il a interprété que la corruption de l'Eglise a débuté en 800, à partir du sacre de Charlemagne. Puis, en se référant au livre saint, qui selon son analyse prévoyait la fin du monde 1260 ans après cet événement, cela l'a amené en 2060, soit dans seulement 35 ans aujourd'hui. Il aurait toutefois ajouté dans ses écrits : "Il se peut qu'elle se termine plus tard, mais je ne vois aucune raison pour qu'elle se termine plus tôt".

Stephen D. Snobelen, professeur d'histoire des sciences et de la technologie à l'Université King's College d'Halifax, a aussi nuancé en précisant que, selon Isaac Newton, 2060 ne marquerait pas forcément la destruction totale de la Terre. "Pour Newton, 2060 après J.-C. serait plutôt un nouveau départ. Ce serait la fin d'une vieillesse et le début d'une nouvelle ère (...) Newton était convaincu que le Christ reviendrait à cette date et établirait un royaume mondial de paix", a écrit le spécialiste dans un article académique.