Carnet du mois de mars

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Lazare Ponticelli, le dernier poilu © David Amberg

Lazare Ponticelli, le dernier poilu

Le dernier combattant de la Grande Guerre est mort à 110 ans, le 12 mars 2008.

Né à Bettola, Lazare Ponticelli fuit la misère avec sa famille comme des millions d'Italiens au début du XXe siècle. Lorsque la guerre éclate lors de l'été 1914, il n'a que 17 ans. Il s'engage dans la Légion étrangère. De 1914 à 1915, il combat dans les tranchées d'Argonne. Quand l'Italie entre en guerre, Lazare est renvoyé dans son pays.

Le dernier combattant

En 1920, Lazare Ponticelli est de retour en France où il décide de s'établir. Puis il rencontre Clara, une Française avec qui il se marie et a trois enfants. Quand la Seconde Guerre mondiale éclate, il demande la nationalité française. Il l'obtient, mais il est jugé trop âgé pour s'engager dans l'armée. En 1942, la résistance le rattrape : Lazare Ponticelli prend le maquis. Après la guerre, il se consacre à son entreprise crée avec ses frères. En quelques années, l'affaire familiale devient un groupe stratégique pour l'industrie pétrolière française. Depuis 1960, il profitait de la retraite en région parisienne. Après la mort de Louis de Cazenave, avant-dernier poilu, fin janvier, Lazare Ponticelli accepte ce qu'il a longtemps refusé : des obsèques nationales. Pour le dernier combattant de la Grande Guerre, ces funérailles doivent être l'occasion de se souvenir de tous ceux qui sont morts entre 1914 et 1918.

Lazare Ponticelli, le dernier poilu Le dernier combattant de la Grande Guerre est mort à 110 ans, le 12 mars 2008. Né à Bettola, Lazare Ponticelli fuit la misère avec sa famille comme des millions d'Italiens au début du XXe siècle. Lorsque la guerre éclate lors de l'été 1914, il n'a que 17 ans. Il s'engage dans la Légion étrangère. De 1914 à 1915, il combat dans les tranchées d'Argonne. Quand l'Italie entre en guerre, Lazare est renvoyé dans son pays. Le dernier combattant En 1920, Lazare Ponticelli est de retour en France où il décide de s'établir. Puis il rencontre Clara, une Française avec qui il se marie et a trois enfants. Quand la Seconde Guerre mondiale éclate, il demande la nationalité française. Il l'obtient, mais il est jugé trop âgé pour s'engager dans l'armée. En 1942, la résistance le rattrape : Lazare Ponticelli prend le maquis. Après la guerre, il se consacre à son entreprise crée avec ses frères. En quelques années, l'affaire familiale devient un groupe stratégique pour l'industrie pétrolière française. Depuis 1960, il profitait de la retraite en région parisienne. Après la mort de Louis de Cazenave, avant-dernier poilu, fin janvier, Lazare Ponticelli accepte ce qu'il a longtemps refusé : des obsèques nationales. Pour le dernier combattant de la Grande Guerre, ces funérailles doivent être l'occasion de se souvenir de tous ceux qui sont morts entre 1914 et 1918.
© David Amberg