Comment s'est-il préparé ?

Thomas Pesquet a suivi son entraînement au Centre européen des astronautes à Cologne, dans l'Ouest de l'Allemagne. Il s'est aussi "fait la main" sur des simulateurs directement chez SpaceX, la société d'Elon Musk basée en Californie, pour apprivoiser le cockpit futuriste du Crew Dragon. L'ingénieur et pilote de ligne a reconnu auprès de l'AFP : "Il faut bouleverser ses habitudes... mais on est là pour s'adapter !". Et puis, chez SpaceX, "tout est au même endroit, le centre de contrôle, les personnes qui construisent la fusée.... On a immédiatement réponse aux questions". Encore en phase de développement, la nouvelle technologie au programme de vol "plus incertain" les a "obligés à accélérer le reste de l'entraînement, calé sur un an au lieu de deux et demi". Crise du Covid-19 oblige, le spationaute a aussi dû se contenter d'un entraînement virtuel au Japon.