Paris veut un nouveau gouvernement... en Allemagne

Angela Merkel et Nicolas Sarkozy lors d'un sommet des Nations unies. © UN Photo, Mark Garten

Ce n'était pas, bien évidemment, la position officielle de l'Elysée. Jean-David Levitte a en tout cas espéré ouvertement un changement politique en Allemagne lors des élections de septembre 2009. Lors de sa conversation avec le haut diplomate américain Philip Gordon, il estimait alors qu'un "nouveau gouvernement" à Berlin (et le départ d'Angela Merkel ?) permettrait de relancer l'ouverture de l'UE aux Balkans. L'Allemagne bloquerait en effet, selon ce qu'il laisse entendre, un certain nombre de futures adhésions alors que Paris souhaite clairement intégrer Croatie, Macédoine, Monténégro, Albanie, Bosnie-Herzégovine et Serbie à l'Union. Sur la Turquie en revanche, Jean-David Levitte aurait redit la préférence de la France pour un "partenariat privilégié" plutôt que pour une adhésion.

Ce n'était pas, bien évidemment, la position officielle de l'Elysée. Jean-David Levitte a en tout cas espéré ouvertement un changement politique en Allemagne lors des élections de septembre 2009. Lors de sa conversation avec le haut diplomate américain Philip Gordon, il estimait alors qu'un "nouveau gouvernement" à Berlin (et le départ d'Angela Merkel ?) permettrait de relancer l'ouverture de l'UE aux Balkans. L'Allemagne bloquerait en effet, selon ce qu'il laisse entendre, un certain nombre de futures adhésions alors que Paris souhaite clairement intégrer Croatie, Macédoine, Monténégro, Albanie, Bosnie-Herzégovine et Serbie à l'Union. Sur la Turquie en revanche, Jean-David Levitte aurait redit la préférence de la France pour un "partenariat privilégié" plutôt que pour une adhésion.
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