Adhésion de la Turquie à l'UE : Paris laisse faire

Jean-David Levitte, le conseiller diplomatique de Nicolas Sarkozy © UN Photo, John McIlwaine

Si Nicolas Sarkozy crie son opposition à l'entrée de la Turquie dans l'UE, Jean-David Levitte a assuré à son homologue américain que la France ne faisait rien pour bloquer le processus d'adhésion, permettant à chaque chapitre de progresser. Un moyen d'affirmer que s'il y a blocage à l'avenir, ce ne sera pas à cause de la France. Après avoir évoqué des sondages selon lesquels les Turques eux-mêmes ne croient pas à l'adhésion, Levitte a émis le souhait qu'ils décident d'abandonner cette idée et privilégient leur rôle de "pont entre l'Europe et l'Asie". "Dans le pire des cas" selon lui, un référendum français pourrait, le cas échéant, bloquer une adhésion si et seulement si le processus arrivait à son terme. Dans une autre note, un diplomate turc tient des propos très virulents à l'encontre de Nicolas Sarkozy qu'il accuse d'avoir "changé les règles du jeu au milieu de la partie".

Si Nicolas Sarkozy crie son opposition à l'entrée de la Turquie dans l'UE, Jean-David Levitte a assuré à son homologue américain que la France ne faisait rien pour bloquer le processus d'adhésion, permettant à chaque chapitre de progresser. Un moyen d'affirmer que s'il y a blocage à l'avenir, ce ne sera pas à cause de la France. Après avoir évoqué des sondages selon lesquels les Turques eux-mêmes ne croient pas à l'adhésion, Levitte a émis le souhait qu'ils décident d'abandonner cette idée et privilégient leur rôle de "pont entre l'Europe et l'Asie". "Dans le pire des cas" selon lui, un référendum français pourrait, le cas échéant, bloquer une adhésion si et seulement si le processus arrivait à son terme. Dans une autre note, un diplomate turc tient des propos très virulents à l'encontre de Nicolas Sarkozy qu'il accuse d'avoir "changé les règles du jeu au milieu de la partie".
© UN Photo, John McIlwaine