Des détecteurs infrarouges vendus à l'Iran

Ventes à l'Iran © Mike Zakharov, Fotolia

Le 16 septembre 2009, une autre note confidentielle américaine s'inquiète de la vente, par la société française Sofradir et sa filiale Ulis, de détecteurs infrarouges à une firme chinoise, la Zhejiang Dali Technology Company. Celle-ci revendrait en effet ses systèmes d'imagerie thermique à l'Iran (à des "entités de défense iranienne" dit le document). Selon le secrétariat d'Etat à Washington, les capteurs français accentueraient ainsi la menace de l'Iran sur les forces américaines et alliées opérant dans le Golfe. La note, adressée à l'ambassade des Etats-Unis à Paris, demande aux diplomates de contacter le gouvernement français. Ils devront lui demander de mettre "immédiatement" fin à ces activités bénéficiant à "un Etat qui soutient le terrorisme", arguant qu'elles peuvent aller à l'encontre des textes internationaux sur les ventes d'armes ("l'arrangement de Wassenaar").

Le 16 septembre 2009, une autre note confidentielle américaine s'inquiète de la vente, par la société française Sofradir et sa filiale Ulis, de détecteurs infrarouges à une firme chinoise, la Zhejiang Dali Technology Company. Celle-ci revendrait en effet ses systèmes d'imagerie thermique à l'Iran (à des "entités de défense iranienne" dit le document). Selon le secrétariat d'Etat à Washington, les capteurs français accentueraient ainsi la menace de l'Iran sur les forces américaines et alliées opérant dans le Golfe. La note, adressée à l'ambassade des Etats-Unis à Paris, demande aux diplomates de contacter le gouvernement français. Ils devront lui demander de mettre "immédiatement" fin à ces activités bénéficiant à "un Etat qui soutient le terrorisme", arguant qu'elles peuvent aller à l'encontre des textes internationaux sur les ventes d'armes ("l'arrangement de Wassenaar").
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