Un "mini-Yalta" sur l'Afrique ?

Dai Bingguo, le conseiller d'Etat chinois. © UN Photo-Eskinder Debebe

En mai 2009, l'ambassadeur français à Pékin, Nicolas Chapuis, a évoqué avec ses homologues une rencontre entre Hu Jintao et Jacques Chirac en Chine le mois précédent. Considéré comme un "vieil ami de la Chine", l'ancien président de la République n'aurait pas évoqué là bas le cas du Tibet, la discussion ayant tourné essentiellement autour de la Corée du Nord. Pékin fait depuis longtemps un intense lobbying pour éviter des sanctions à son voisin Pyongyang. Mais le plus étonnant dans cet échange reste la suggestion qu'a faite Dai Bingguo, le conseiller d'Etat (aux Affaires étrangères) chinois à Jacques Chirac. Il a demandé à l'ancien président français de promouvoir un "dialogue entre France et Chine au sujet de l'Afrique". Le but : régler le "conflit d'intérêt" (sic) entre les deux pays sur ce continent très convoité. Le mot "Yalta" n'a pas été prononcé, mais on ne peut s'empêcher d'y penser.

En mai 2009, l'ambassadeur français à Pékin, Nicolas Chapuis, a évoqué avec ses homologues une rencontre entre Hu Jintao et Jacques Chirac en Chine le mois précédent. Considéré comme un "vieil ami de la Chine", l'ancien président de la République n'aurait pas évoqué là bas le cas du Tibet, la discussion ayant tourné essentiellement autour de la Corée du Nord. Pékin fait depuis longtemps un intense lobbying pour éviter des sanctions à son voisin Pyongyang. Mais le plus étonnant dans cet échange reste la suggestion qu'a faite Dai Bingguo, le conseiller d'Etat (aux Affaires étrangères) chinois à Jacques Chirac. Il a demandé à l'ancien président français de promouvoir un "dialogue entre France et Chine au sujet de l'Afrique". Le but : régler le "conflit d'intérêt" (sic) entre les deux pays sur ce continent très convoité. Le mot "Yalta" n'a pas été prononcé, mais on ne peut s'empêcher d'y penser.
© UN Photo-Eskinder Debebe