Ségolène Royal : élue

Ségolène Royal en Poitou-Charente © Philippe Grangeaud - Parti socialiste

L'ancienne adversaire de Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2007 a été réélue Présidente dans la région Poitou-Charentes en remportant 60,61 % des suffrages soit 39 sièges au conseil régional.

Le contexte avant le scrutin (04/02/2010)

Est-il encore besoin de présenter la présidente de la région Poitou-Charentes ? Figure de la marée rose sur les régions françaises en 2004, Ségolène Royal se représente à la tête de la liste socialiste pour les prochaines élections de mars. Et loin des débats nationaux, elle s'est nettement recentrée sur sa région ces derniers mois pour préparer ce scrutin.

En 2004 Ségolène Royal avait planté ses couleurs dans un bastion poitevin détenu auparavant par la droite. La liste socialiste s'était même imposée avec 55,10 % des voix au second tour. Six ans plus tard et sans une alliance de gauche plurielle, Ségolène Royal est dans l'obligation de trouver d'autres alliés. Car en 2009, les européennes auront été plus difficiles pour le PS en Poitou-Charentes. L'UMP l'a emporté avec 26,94 % des voix face à Bernadette Vergnaud (19,43 %), suivie de près par Europe écologie. Reste que Ségolène Royal a déjà trouvé écho du côté de dissidents du Modem qui acceptent de se ranger sous sa bannière au premier tour. Isolée sur le plan national, elle semble toujours suivie par les électeurs localement.

L'ancienne adversaire de Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2007 a été réélue Présidente dans la région Poitou-Charentes en remportant 60,61 % des suffrages soit 39 sièges au conseil régional.Le contexte avant le scrutin (04/02/2010) Est-il encore besoin de présenter la présidente de la région Poitou-Charentes ? Figure de la marée rose sur les régions françaises en 2004, Ségolène Royal se représente à la tête de la liste socialiste pour les prochaines élections de mars. Et loin des débats nationaux, elle s'est nettement recentrée sur sa région ces derniers mois pour préparer ce scrutin. En 2004 Ségolène Royal avait planté ses couleurs dans un bastion poitevin détenu auparavant par la droite. La liste socialiste s'était même imposée avec 55,10 % des voix au second tour. Six ans plus tard et sans une alliance de gauche plurielle, Ségolène Royal est dans l'obligation de trouver d'autres alliés. Car en 2009, les européennes auront été plus difficiles pour le PS en Poitou-Charentes. L'UMP l'a emporté avec 26,94 % des voix face à Bernadette Vergnaud (19,43 %), suivie de près par Europe écologie. Reste que Ségolène Royal a déjà trouvé écho du côté de dissidents du Modem qui acceptent de se ranger sous sa bannière au premier tour. Isolée sur le plan national, elle semble toujours suivie par les électeurs localement.
© Philippe Grangeaud - Parti socialiste