Manuel Valls Premier ministre : le grand favori pour Matignon

Manuel Valls Premier ministre : le grand favori pour Matignon La "vague bleue" des municipales pourrait pousser François Hollande à changer de Premier ministre au plus vite. Manuel Valls apparaît comme le premier-ministrable le plus probable.

[Mise à jour le 31/03/2014 à 18h19] Matignon vient de l'annoncer. Jean-Marc Ayrault et son gouvernement ont démissionné lundi 31 mars en fin d'après-midi. Selon plusieurs sources dont le journal Le Monde, c'est bel et bien le ministre de l'Intérieur Manuel Valls qui formerait le prochain gouvernement de la France et deviendrait ainsi le nouveau Premier ministre. Le président de la République François Hollande doit faire une allocution à 20 heures à la télévision. Il devrait ainsi confirmer que Manuel Valls est le nouveau locataire de Matignon.
Après la débâcle de la gauche aux municipales, le chef de l'Etat pourrait vouloir remanier au plus vite son gouvernement. Et si, ces dernières semaines, l'hypothèse du maintien de Jean-Marc Ayrault à Matignon semblait assez plausible en cas de remaniement ministériel, son départ semble aujourd'hui proche. Qui pour le remplacer ? Plusieurs noms circulent, de Martine Aubry à Claude Bartolone, en passant par Pascal Lamy et Bertrand Delanoë. Sans oublier Ségolène Royal. Mais le grand favori reste l'actuel ministre de l'Intérieur. Manuel Valls semble en tout cas avoir les faveurs des Français. Il apparaît comme le successeur préféré pour 31 % d'entre eux, selon un sondage BVA pour le quotidien Le Parisien.

Ce lundi, au lendemain du second tour des municipales où la gauche a perdu au moins 155 villes de plus de 9 000 habitants, Manuel Valls doit d'ailleurs rencontrer François Hollande. L'occasion de formaliser ce bouleversement ministériel ? Mais l'arrivée de Manuel Valls dans la fonction de Premier ministre, si elle a bien lieu, pourrait faire des remous : bien que populaire, Manuel Valls est loin de faire l'unanimité dans son camp. Comment réagiront les Verts et l'aile gauche du parti socialiste ? Les réticences de ces courants empêcheront-ils finalement l'actuel ministre de l'Intérieur de prendre la tête du gouvernement ? François Hollande imposera-t-il son choix malgré la pression ? Réponses, a priori, dans les prochaines heures.