Pas d'effet Juppé sur l'élection en Gironde
La Gironde, c'est l'histoire d'un paradoxe. Si la principale ville du département, Bordeaux, est à droite depuis 70 ans, le département, lui, est farouchement ancré à gauche depuis 1976 (si l'on excepte la parenthèse à droite entre 1985 et 1988). Le Conseil général sortant affiche une écrasante majorité à gauche : 50 sièges sur 63. Cette situation de quasi-monopole ne devrait pas changer à l'issue des élections départementales.
Pas d'effet Juppé en Gironde, donc. Si la popularité du maire de Bordeaux à l'échelle nationale est forte, elle ne devrait pas influer sur les résultats des départementales en Gironde. Seuls, peut-être, les électeurs dans les bureaux de vote de Bordeaux, pourraient penser à voter UMP plutôt que PS. A noter que la figure historique Philippe Madrelle, âgé de 77 ans, et à la tête du département depuis 1976, ne brigue pas un nouveau mandat. Ses successeurs désignés sont déjà connus : Jean-Luc Gleyze ou Christine Bost. Bref, le passage de témoin au PS devrait se faire sans trop de remous.