Sur la protection sociale et les retraites

C'est sous la présidence de Charles de Gaulle que le système de répartition solidaire de la Sécurité sociale a été mis en place en 1945. Le général espérait que chacun assume par la suite "en totalité ses responsabilités", cotisant "ce qu'il peut quand il veut". © AFP
La France est l'un des pays du monde aux plus fortes dépenses publiques de santé (l'assurance maladie prend en charge environ 80 %). À la suite de déficits à répétition qui s'étendent plus vite que le PIB, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2016 prévoit de rabattre le "trou de la sécu" sous la barre des 10 milliards.  
  • Que pensait le général de Gaulle de la Sécu ? Dans l’ouvrage "De Gaulle mon père", son fils Philippe raconte qu'il disait en 1963 : "Quand je l'ai créée, j'avais les syndicats contre moi. Fidèles à leur tactique de lutte des classes, ils refusaient ce qui était octroyé et non pas arraché". Pour le général, "le système ne devait être qu'un premier pas en faveur [de la] population. (...) jusqu'à ce que chacun assume en totalité ses responsabilités. Pour les retraites, [par exemple], (...) cotiser ce qu'il peut, quand il veut à une caisse centrale d'Etat (...)".  Des sommes versées que de Gaulle voulait intégralement défiscaliser. 
La France est l'un des pays du monde aux plus fortes dépenses publiques de santé (l'assurance maladie prend en charge environ 80 %). À la suite de déficits à répétition qui s'étendent plus vite que le PIB, le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2016 prévoit de rabattre le "trou de la sécu" sous la barre des 10 milliards.  
  • Que pensait le général de Gaulle de la Sécu ? Dans l’ouvrage "De Gaulle mon père", son fils Philippe raconte qu'il disait en 1963 : "Quand je l'ai créée, j'avais les syndicats contre moi. Fidèles à leur tactique de lutte des classes, ils refusaient ce qui était octroyé et non pas arraché". Pour le général, "le système ne devait être qu'un premier pas en faveur [de la] population. (...) jusqu'à ce que chacun assume en totalité ses responsabilités. Pour les retraites, [par exemple], (...) cotiser ce qu'il peut, quand il veut à une caisse centrale d'Etat (...)".  Des sommes versées que de Gaulle voulait intégralement défiscaliser. 

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