"Je t'aime je t'aime" : Mitterrand fou amoureux

François Mitterrand, 1972 © SIPA
Le "Journal pour Anne" révèle également le trouble amoureux d'un Mitterrand qui aime décrire ses sentiments. LeMonde.fr en livre de touchants extraits. Le 22 juillet 1965, c'est la crainte de l'abandon qui l'anime, après une dispute : "Aimer est une souffrance. L'étrange état. [...] Aujourd'hui, quatre jours après, un mal indistinct m'opprime. Est-ce la perspective d'une nouvelle et longue séparation ? Est-ce la vague impression que ta fatigue serait lassitude ? J'ai pourtant en moi tes mots, dix fois répétés dans la pantoufle entre Port-Navalo et Saint-Jean, "je t'aime je t'aime" et je suis sûr de toi. Alors ?". Puis ces mots en juillet 1967 : "T'aimer est en soi une œuvre passionnante". En août 1969 : "Notre amour me donne le sentiment de l'éternel".
Le "Journal pour Anne" révèle également le trouble amoureux d'un Mitterrand qui aime décrire ses sentiments. LeMonde.fr en livre de touchants extraits. Le 22 juillet 1965, c'est la crainte de l'abandon qui l'anime, après une dispute : "Aimer est une souffrance. L'étrange état. [...] Aujourd'hui, quatre jours après, un mal indistinct m'opprime. Est-ce la perspective d'une nouvelle et longue séparation ? Est-ce la vague impression que ta fatigue serait lassitude ? J'ai pourtant en moi tes mots, dix fois répétés dans la pantoufle entre Port-Navalo et Saint-Jean, "je t'aime je t'aime" et je suis sûr de toi. Alors ?". Puis ces mots en juillet 1967 : "T'aimer est en soi une œuvre passionnante". En août 1969 : "Notre amour me donne le sentiment de l'éternel".
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