Dissolution de l'Assemblée : Brigitte Macron (et d'autres) étaient bien au courant
La première dame aurait été au courant des intentions du président bien avant que celle-ci ne soit effective. Elle explique que des proches d'Emmanuel Macron avaient été consultés et nie tout "coup de tête".
Emmanuel Macron en a surpris plus d'un en annonçant la dissolution de l'Assemblée nationale, le 9 juin 2024, après la défaite écrasante du camp présidentiel aux élections européennes, et la victoire du Rassemblement national. Cette décision a largement été commentée au sein de la sphère politique, avec notamment Gabriel Attal qui a démissionné de son poste de Premier ministre, démission qui n'a pas été immédiatement acceptée. Beaucoup ont donc crié au "coup de tête" de la part du président. Mais la première dame est claire, cette décision a été réfléchie.
Lors d'un entretien à RTL, vendredi 10 janvier, Brigitte Macron assure avoir "suivi [le] raisonnement, [les] consultations" du chef de l'Etat e avoir été tenue "au courant des raisonnements successifs qu'il avait". Elle déclare également savoir "qui et comment il a consulté" et soutient donc que ce n'était "pas du tout" un coup de tête.
#Dissolution : "Une décision mûrie, le président écoute et entend ce qu'on lui dit"
— RTL France (@RTLFrance) January 10, 2025
Brigitte Macron, présidente de la @FondHopitaux, invitée de @amandine_begot dans #RTLMatin (cc @piecesjaunes) pic.twitter.com/cTRXv4Ap6V
Brigitte Macron avance qu'après coup "ceux qui n'étaient pas au courant ne sont pas contents et ceux qui étaient au courant n'ont pas dit qu'ils l'étaient". Une message de reprocher des mensonges à certaines personnes ayant joué les surpris après l'annonce de la dissolution ? "Tout le monde veut être au courant", concède la première dame qui rappelle qu'à la fin c'est le président de la République seul qui décide, soulignant toutefois qu'en l'état Emmanuel Macron a consulté pendant plusieurs semaines, afin d'aboutir à une décision "mûrie".
Bientôt un référendum ?
Dans ses vœux adressés aux Français le 31 décembre, Emmanuel Macron a reconnu que cette décision de dissolution a provoqué "davantage de division à l'Assemblée que de solutions pour les Français", laissant ensuite entendre que les Français allaient se voir demander leur avis, peut-être avec un référendum.
Pour Brigitte Macron, ce léger mea-culpa signifie qu'il "entend et qu'il écoute" les réflexions qui lui ont été faites. Elle justifie le choix de son mari en expliquant "qu'il pense que donner la parole aux Français, c'est toujours bien", tout en ne se positionnant pas sur un référendum : "Alors ça je ne peux pas vous le dire, je vous promets que je n'en ai pas entendu parler."