Patiente en transe

Des anesthésiques légers sont parfois administrés en cas de complication. © 123RF / svl861
Sylvie Coché a noté dans ses carnets d'anecdotes une histoire restée gravée dans son esprit : le placenta d'une patiente refusait de se décoller et comme elle n'était pas sous péridurale, il avait fallu lui administrer un anesthésique léger pour procéder à une récupération manuelle dans l'utérus. A l'époque, le produit provoque en phase de réveil des effets secondaires type hallucinations et levée de l'inhibition. Après qu'on a fait sortir son mari (et son placenta), la patiente émerge, Sylvie Coché seule avec elle. "Je l'entendais murmurer et ne comprenais pas ce qu'elle disait." La sage-femme s'approche quand la patiente l'attrape par le cou et lui crie : "Pierre, mon amour, je t'aime, embrasse-moi !". Mais ce n'est pas tout : une fois le baiser évité de justesse, la maman se rendort et Sylvie Coché découvre dans son dossier que son mari ne s'appelle pas Pierre…
Sylvie Coché a noté dans ses carnets d'anecdotes une histoire restée gravée dans son esprit : le placenta d'une patiente refusait de se décoller et comme elle n'était pas sous péridurale, il avait fallu lui administrer un anesthésique léger pour procéder à une récupération manuelle dans l'utérus. A l'époque, le produit provoque en phase de réveil des effets secondaires type hallucinations et levée de l'inhibition. Après qu'on a fait sortir son mari (et son placenta), la patiente émerge, Sylvie Coché seule avec elle. "Je l'entendais murmurer et ne comprenais pas ce qu'elle disait." La sage-femme s'approche quand la patiente l'attrape par le cou et lui crie : "Pierre, mon amour, je t'aime, embrasse-moi !". Mais ce n'est pas tout : une fois le baiser évité de justesse, la maman se rendort et Sylvie Coché découvre dans son dossier que son mari ne s'appelle pas Pierre…
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