"Venez vite, ma femme a perdu les os !"

Les lapsus des futurs parents, Sylvie Coché connaît ! © 123RF / Chutima Chaochaiya
A la maternité depuis trois décennies, Sylvie Coché a souvent entendu ce lapsus, qu'elle décrit comme un "grand classique" : "Venez vite, ma femme a perdu les os !" ou la version non moins charmante "J'ai perdu la pochette des eaux !" Des détournements de langage survenant également lors des consultations qui précèdent le jour J de l'accouchement. La sage-femme se remémore ainsi l'arrivée d'une femme enceinte venue consulter parce qu'elle avait "des spermatozoïdes" l'empêchant de s'asseoir – elle aurait dû dire "hémorroïdes". Et l'équipe médicale de lui répondre : "Je pense que vous les avez eus il y a quelque mois déjà…". Chez d'autres patientes, les actes inappropriés remplacent les paroles décalées : l'auteure de "Poussez, Madame" parle d'une future maman s'administrant des suppositoires avec emballage ou du yaourt dans le vagin, pour calmer une mycose.
A la maternité depuis trois décennies, Sylvie Coché a souvent entendu ce lapsus, qu'elle décrit comme un "grand classique" : "Venez vite, ma femme a perdu les os !" ou la version non moins charmante "J'ai perdu la pochette des eaux !" Des détournements de langage survenant également lors des consultations qui précèdent le jour J de l'accouchement. La sage-femme se remémore ainsi l'arrivée d'une femme enceinte venue consulter parce qu'elle avait "des spermatozoïdes" l'empêchant de s'asseoir – elle aurait dû dire "hémorroïdes". Et l'équipe médicale de lui répondre : "Je pense que vous les avez eus il y a quelque mois déjà…". Chez d'autres patientes, les actes inappropriés remplacent les paroles décalées : l'auteure de "Poussez, Madame" parle d'une future maman s'administrant des suppositoires avec emballage ou du yaourt dans le vagin, pour calmer une mycose.
© 123RF / Chutima Chaochaiya