Octuple infanticide

L'obésité de Dominique Cottrez rendait indécelable toute grossesse, même par les médecins. © DENIS CHARLET / AFP
1er juillet 2015 : au cours de son procès aux assises de Douai, dans le Nord, Dominique Cottrez confesse qu'elle n'a jamais été abusée par son père. Un argument que l'ex-infirmière auxiliaire avait pourtant invoqué pour tenter d'expliquer les huit infanticides commis par étranglement sur ses nouveau-nés depuis 1989. Les petits cadavres, découverts dans le jardin et le pavillon de Villers-au-Tertre (Nord), ont été cachés à sa famille pendant deux décennies. Bien que les avocats aient revendiqué une prescription des faits, Dominique Cottrez a été condamnée en 2015 à neuf ans d'emprisonnement, avec la circonstance atténuante d'une '"altération du discernement au moment des faits". Pendant vingt ans, à la chambre à coucher ou au garage, ses nouveau-nés empaquetés ont représenté une "sinistre deuxième famille", a souligné l'accusation.
1er juillet 2015 : au cours de son procès aux assises de Douai, dans le Nord, Dominique Cottrez confesse qu'elle n'a jamais été abusée par son père. Un argument que l'ex-infirmière auxiliaire avait pourtant invoqué pour tenter d'expliquer les huit infanticides commis par étranglement sur ses nouveau-nés depuis 1989. Les petits cadavres, découverts dans le jardin et le pavillon de Villers-au-Tertre (Nord), ont été cachés à sa famille pendant deux décennies. Bien que les avocats aient revendiqué une prescription des faits, Dominique Cottrez a été condamnée en 2015 à neuf ans d'emprisonnement, avec la circonstance atténuante d'une '"altération du discernement au moment des faits". Pendant vingt ans, à la chambre à coucher ou au garage, ses nouveau-nés empaquetés ont représenté une "sinistre deuxième famille", a souligné l'accusation.
© DENIS CHARLET / AFP