Infanticides en récidive

Le dossier "Chabot", photographié à la cour pénale de Bourg-en-Bresse le 27 février 2015. © PHILIPPE DESMAZES / AFP
24 mars 2013 : dans le congélateur du petit appartement où Audrey Chabot loge, à Ambérieu-en-Bugey (Ain), son petit ami découvre un corps. Il alerte les gendarmes, qui trouveront un second bébé congelé sur place. Ne vivant pas avec le père des bébés découverts, la jeune femme, "très abattue", reconnaît en garde à vue avoir accouché en 2011 et 2012 et avoir noyé deux garçons nés viables, dans un bac à douche. Déjà condamnée pour un premier infanticide qu'elle avait commis en 2002, devant la même cour d'assises, Audrey Chabot avait écopé de quinze ans de réclusion et avait été libérée à mi-peine en 2010... Les psychiatres avaient conclu qu'elle "ne présentait pas de risques de récidive". Un drame qui souligne une fois de plus la question du déni de grossesse.
24 mars 2013 : dans le congélateur du petit appartement où Audrey Chabot loge, à Ambérieu-en-Bugey (Ain), son petit ami découvre un corps. Il alerte les gendarmes, qui trouveront un second bébé congelé sur place. Ne vivant pas avec le père des bébés découverts, la jeune femme, "très abattue", reconnaît en garde à vue avoir accouché en 2011 et 2012 et avoir noyé deux garçons nés viables, dans un bac à douche. Déjà condamnée pour un premier infanticide qu'elle avait commis en 2002, devant la même cour d'assises, Audrey Chabot avait écopé de quinze ans de réclusion et avait été libérée à mi-peine en 2010... Les psychiatres avaient conclu qu'elle "ne présentait pas de risques de récidive". Un drame qui souligne une fois de plus la question du déni de grossesse.
© PHILIPPE DESMAZES / AFP