Tenue de "carnaval" et critique d'une Eglise "trop féminisée"

Statue du pape Jean-Paul II, oeuvre du sculpteur Russe Zourab Tsereteli, à Ploërmel, le 30 décembre 2018. © GILE MICHEL / SIPA
Si la "dimension gay n'explique pas tout, bien sûr", pour celui qui veut percer à jour le Vatican et ses préceptes moraux, elle reste une "clé de lecture centrale", insiste Frédéric Martel. Mais le rôle joué par ce paramètre n'a jamais vraiment été raconté, précise l'auteur de "Sodoma". Dans son ouvrage, Frédéric Martel dépeint par exemple le "carnaval" Raymond Burke, cardinal américain aux idées très arrêtées, "avec des jarretières au-dessus du genou et des bas au-dessous" et souvent "entouré de jeunes séminaristes qui lui baisent la main - magnifiques au demeurant". Un spectacle décrit comme surréaliste, puisque le cardinal en question peut arborer une robe extralongiligne, en "forêt de dentelle blanche" ou un manteau XXL aux airs de robe de chambre, en dénonçant publiquement une "Eglise devenue trop féminisée".
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