Huit ans de prison

Extrait du film "La Haine" de Mathieu Kassovitz. © REX FEATURES / SIPA

Le jugement de l'inspecteur Pascal Compain a lieu trois ans plus tard. Le procureur requiert alors dix ans minimum d'emprisonnement pour meurtre. Le 15 février 1996, le premier policier accusé d'un crime dans l'exercice de ses fonctions à comparaître détenu sera condamné par les jurés d'assise de Paris à huit ans de prison pour "coups et blessures volontaires avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner". Même s'il s'agit à l'époque d'une des condamnations les plus lourdes données à un policier en France pour des violences mortelles dans le cadre de ses fonctions, elle est dénoncée par la famille de la victime et les associations antiracistes, qui l'assimilent à une parodie de justice. Le policier a été libéré l'année suivant le procès, étant donné le temps déjà passé en préventive. Le film La haine, du réalisateur Mathieu Kassovitz, a été inspiré par cette affaire. 

Le jugement de l'inspecteur Pascal Compain a lieu trois ans plus tard. Le procureur requiert alors dix ans minimum d'emprisonnement pour meurtre. Le 15 février 1996, le premier policier accusé d'un crime dans l'exercice de ses fonctions à comparaître détenu sera condamné par les jurés d'assise de Paris à huit ans de prison pour "coups et blessures volontaires avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner". Même s'il s'agit à l'époque d'une des condamnations les plus lourdes données à un policier en France pour des violences mortelles dans le cadre de ses fonctions, elle est dénoncée par la famille de la victime et les associations antiracistes, qui l'assimilent à une parodie de justice. Le policier a été libéré l'année suivant le procès, étant donné le temps déjà passé en préventive. Le film La haine, du réalisateur Mathieu Kassovitz, a été inspiré par cette affaire. 
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