Une condamnation annulée par l'amnistie présidentielle

Partie de Marseille le 15 octobre 1983 et arrivée le 3 décembre de la même année à Paris, la "Marche des Beurs" s'achève par un défilé rassemblant plus de 100 000 personnes. © PIERRE GUILLAUD / AFP

L'auteur écrit : "Finalement de quoi est mort Lahouari ? Du climat raciste de l'époque ? De l'héritage de la guerre d'Algérie et de la décolonisation ? De l'incompétence et de la haine du CRS ? De la malchance ? Autant d'hypothèses qui, conjuguées, peuvent expliquer le drame".
Le 25 septembre 1987, le CRS Jean-Paul Taillefer est condamné par la cour d'assises d'Aix-en-Provence à 10 mois de prison, dont 4 avec sursis. En 1987, il est blanchi par l'amnistie présidentielle, comme tous les crimes et délits sanctionnés par moins de 6 mois ferme et antérieurs à l'élection de 1981. "Un pur déni de justice " pour la famille de Lahouari Ben Mohamed.
Avec d'autres, cette affaire mène à la marche pour l'égalité et contre le racisme de 1983, dite "Marche des Beurs" dans les médias. Durant un mois et demi et sur 1500 km, c'est la première manifestation nationale du genre en France.

L'auteur écrit : "Finalement de quoi est mort Lahouari ? Du climat raciste de l'époque ? De l'héritage de la guerre d'Algérie et de la décolonisation ? De l'incompétence et de la haine du CRS ? De la malchance ? Autant d'hypothèses qui, conjuguées, peuvent expliquer le drame". Le 25 septembre 1987, le CRS Jean-Paul Taillefer est condamné par la cour d'assises d'Aix-en-Provence à 10 mois de prison, dont 4 avec sursis. En 1987, il est blanchi par l'amnistie présidentielle, comme tous les crimes et délits sanctionnés par moins de 6 mois ferme et antérieurs à l'élection de 1981. "Un pur déni de justice " pour la famille de Lahouari Ben Mohamed. Avec d'autres, cette affaire mène à la marche pour l'égalité et contre le racisme de 1983, dite "Marche des Beurs" dans les médias. Durant un mois et demi et sur 1500 km, c'est la première manifestation nationale du genre en France.
© PIERRE GUILLAUD / AFP