"Faire peser la contrainte sur les non-vaccinés"

Mise en oeuvre du projet de loi sur le pass vaccinal à l'Assemblée nationale, en janvier 2022. © JEANNE ACCORSINI/SIPA

Lors de sa prise de parole du 17 décembre, Jean Castex a précisé que la loi transformant le pass sanitaire en pass vaccinal devait permettre de "durcir les contrôles et les sanctions contre les faux pass". Et donc, de faire encore davantage "peser la contrainte sur les non-vaccinés", alors estimés à près de 5,3 millions de personnes. Trois semaines plus tard, le 5 janvier, retentissait le "J'ai très envie de les emmerder" d'Emmanuel Macron, lors d'un entretien face aux lecteurs du Parisien. Selon la journaliste politique du Monde Claire Gatinois, l'entourage du chef de l'Etat s'est d'ailleurs voulu apaisant par la suite, expliquant qu'en fait, cette déclaration visait à protéger les non-vaccinés, de la colère des soignants (sur fond de débat du refus de soin des non-vaccinés)... et des formes graves de Covid. L'exécutif fait d'ailleurs valoir que la prise de rendez-vous pour des primo-vaccinations a bondi après les mots d'Emmanuel Macron.

Lors de sa prise de parole du 17 décembre, Jean Castex a précisé que la loi transformant le pass sanitaire en pass vaccinal devait permettre de "durcir les contrôles et les sanctions contre les faux pass". Et donc, de faire encore davantage "peser la contrainte sur les non-vaccinés", alors estimés à près de 5,3 millions de personnes. Trois semaines plus tard, le 5 janvier, retentissait le "J'ai très envie de les emmerder" d'Emmanuel Macron, lors d'un entretien face aux lecteurs du Parisien. Selon la journaliste politique du Monde Claire Gatinois, l'entourage du chef de l'Etat s'est d'ailleurs voulu apaisant par la suite, expliquant qu'en fait, cette déclaration visait à protéger les non-vaccinés, de la colère des soignants (sur fond de débat du refus de soin des non-vaccinés)... et des formes graves de Covid. L'exécutif fait d'ailleurs valoir que la prise de rendez-vous pour des primo-vaccinations a bondi après les mots d'Emmanuel Macron.
© JEANNE ACCORSINI/SIPA