Expatriation : mode d'emploi Le régime français de l'assurance-maladie peut être conservé depuis l'étranger

La Sécurité sociale a établi deux régimes pour les personnes qui partent vivre à l'étranger : le détaché et l'expatrié. Le premier intègre toutes les personnes envoyées à l'étranger pour une durée déterminée par une entreprise qui a son siège social en France. Elles continuent de verser leurs cotisations comme si elles étaient présentes sur le territoire français. Elles restent donc couvertes par le système de couverture sociale français.

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Les français expatriés doivent cotiser volontairement à l'assurance maladie pour obtenir une prise en charge de la Sécurité sociale. © Delphimages - Fotolia

Le second statut correspond à une assurance volontaire souscrite auprès de la Caisse des Français de l'étranger (CFE). Il est accessible aux personnes qui partent vivre à l'étranger et qui estiment que le système de protection sociale local dont elles dépendent ne les couvrent pas assez. Dans les faits, il est vivement conseillé de prendre ce statut si l'entreprise ne cotise pas au régime français.

 

 

Ne pas faire l'impasse sur les cotisations sociales

Grâce à cette adhésion, les prestations maladies sont les mêmes que celles du régime général français. Mais la mise en œuvre s'avère moins pratique que si l'on reste en France. Les remboursements de soins ne sont pas basés sur les dépenses réelles mais sur les barèmes français. Quant aux prestations maladie-maternité, elles sont versées à l'assuré et à ses ayants droit (conjoint ou concubin, enfants jusqu'à 16 ans ou étudiants jusqu'à 20 ans) même si ces derniers doivent être à la charge de l'assuré et ne pas travailler pour en bénéficier. Les frais pharmaceutiques sont, eux, remboursés à 65 % des frais réels. En cas d'hospitalisation, vous devez faire l'avance des frais, sauf si vous êtes hospitalisé dans un des établissements de soins avec lesquels la CFE a passé une convention.