Renault poursuit le processus de validation et entend continuer les tests via davantage de véhicules en circulation. "On est aujourd'hui sur quelques unités de véhicules, souligne Laurent Taupin. Il faut passer à quelques dizaines d'unités puis qu'on les mette en délégation sur des milliers de kilomètres pour s'assurer qu'on ait fait face à toutes les situations que la voiture peut rencontrer et s'assurer qu'elle les traite en toute sécurité, qu'il n'y a aucun trou dans la cuirasse, aucune défaillance. On ajoute aux millions de kilomètres avalées par la voiture des simulations effectuées à partir des millions de données recueillies sur la route et stockées. On va pouvoir ainsi varier plein de paramètres comme la météo, la vitesse des véhicules environnants et s'assurer que nos logiciels, nos capteurs, tout le système réagit bien et couvre complètement tous les risques."
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