Essai PGO Speedster II : un charme envoûtant PGO Speedster : un jouet pour grands enfants

En terme de dynamisme, la légèreté n'a que du bon lorsque la motricité suit. Le Speedster II fournit, pour cette raison, un énorme agrément de conduite, non proportionnel à l'importance de sa cylindrée.
Très réactif, le bloc Peugeot déplace avec aisance les 980 kilos de ce roadster. Les démarrages sont rapides, l'accélération est linéaire mais franche, les sensations au volant sont bien présentes. Si la direction non assistée n'est pas assez précise, le Speedster est agréable à conduire, surtout décapoté, sur les petites routes de campagne.
Avec son assise au ras du sol, il donne l'impression de conduire un hybride situé à mi-chemin entre une voiture ancienne et un kart. La tenue de route, optimisée par des jantes de 17 pouces, est satisfaisante tout comme le freinage assuré par quatre freins à disques ventilés. Les suspensions sont une bonne surprise : ni trop dures, ni trop souples, elles garantissent un confort appréciable sur tout type de revêtement.

Le Speedster offre un voyage ludique dans le temps. Il concilie le plaisir authentique d'une voiture ancienne et le confort d'un cabriolet "presque" moderne. Dommage que les consommations du bloc Peugeot soient élevées et que la boîte automatique n'ait aucun intérêt sauf celui de supprimer l'embrayage au prix d'un agrément de conduite considérablement diminué.
La recette est bonne mais les ingrédients utilisés ont besoin d'être améliorés.