Mon Maître d’école : "un petit bijou" pour François-Xavier Demaison

Mon Maître d’école : "un petit bijou" pour François-Xavier Demaison A quelques jours de la sortie de Mon Maître d’Ecole, nous avons posé quelques questions à François-Xavier Demaison, producteur du film.

A l'occasion de la sortie du film Mon Maître d'Ecole, nous avons eu l'occasion de rencontrer François-Xavier Demaison, producteur du film qui sort le 13 janvier en salles. Le comédien a découvert avec émotion le projet d'Emilie Thérond qui a décidé de poser ses caméras dans la classe de son ancien maître d'école, Monsieur Burel, lors de sa toute dernière année d'enseignement. Tout d'abord, le film devait naître à la télévision mais c'est grâce à la détermination de François-Xavier Demaison que nous pourrons désormais le découvrir au cinéma.

"Mon maître d'école : bande-annonce"

A quel moment avez-vous décidé de vous lancer dans la production de Mon Maître d'école ?

J'ai eu un coup de cœur absolu pour les quelques images que j'ai vu. Et puis cette réalisatrice, Emilie Thérond, qui avait décidé de retrouver les traces de son instituteur qui l'avait accompagnée pendant six ans. Entre temps elle était devenue documentariste. Il y avait quelque chose de très pur et sincère. Monsieur Burel est un bonhomme extraordinaire qui enseigne la tolérance au même titre que la géographie et les mathématiques.

Le film d'Emilie Thérond touche à la fois au personnel et à l'universel…

C'est vrai, il y a quelque chose de très sincère dans le film. C'est le maître d'école de la petite fille mais on est ramené au nôtre ou à celui dont on rêve.

On a tous un instituteur auquel Monsieur Burel nous fait penser. Y a-t-il un instituteur qui vous a marqué ?

Moi c'était Monsieur Dolleans, qui était un homme exceptionnel. Il m'a fait faire du théâtre et ça je l'oublierai jamais. J'ai eu beaucoup de chance de l'avoir et ça a été une vraie révélation.  

Monsieur Burel est aussi un instituteur qui transmet des valeurs.

Son discours sur le respect de la différence, ce sont des valeurs qui apparaissent tout de suite. On voit quelqu'un de bien qui regarde avec beaucoup d'amour, de bienveillance, d'intelligence et sans juger ses élèves.

A quel moment avez-vous décidé qu'il s'agissait d'un film de cinéma et non pour la télévision ?

Dès le premier dîner je me suis dit que le film devait faire débat, qu'on puisse discuter avec les gens après. C'est un thème qui doit vraiment faire parler.

A quelques heures de la sortie du film, est-ce que vous ressentez de la pression ?

Je pensais qu'on allait avoir un joli film mais on a fini par avoir un petit bijou. J'en suis fier et heureux.