Arnaques téléphoniques : nos conseils pour éviter les spams

Arnaques téléphoniques : nos conseils pour éviter les spams Véritable fléau qui s’intensifie depuis plusieurs mois, les arnaques téléphoniques sont difficiles à ignorer. Quelles sont les techniques employées, comment les détecter et comment les dénoncer ? Linternaute.com fait le point.

Vous avez reçu un appel en absence, ou un message inquiétant. Quel va être votre premier réflexe légitime ? Rappeler évidemment. Méfiance, aujourd'hui les arnaques téléphoniques se multiplient. Il n'est pas rare de se faire harceler par des numéros inconnus plusieurs fois par jour et parfois durant plusieurs semaines. L'objectif de ces escrocs : vous faire passer à la caisse d'une façon ou d'une autre. Leur technique favorite : le "ping-call". Le destinataire va rappeler son correspondant et tomber dans le panneau. L'appel est systématiquement payant et le but de l'escroc est de faire durer le plus longtemps possible la communication. Comble du comble, dans tous les cas, c'est l'opérateur qui va facturer l'appel. Et la facture peut devenir salée ! Il ne faut pas croire que les auteurs se lassent. En réalité, ce sont des ordinateurs qui composent de façon aléatoire des numéros pour les appeler. Dès qu'une ligne sonne, elle sera systématiquement harcelée. Même si une personne sur 1000 va potentiellement rappeler, l'opération est suffisamment juteuse pour rester intéressante. Et lorsque le public comprend massivement que certains numéros peuvent être considérés comme suspects, les escrocs ont un coup d'avance et génèrent des numéros de téléphone à l'allure anodine. Outre les fameux SMS, reposant sur le même principe, il y a aussi les arnaques téléphoniques avec un véritable interlocuteur. Celui-ci va aller plus loin dans la filouterie en se faisant passer pour un organisme officiel et vous faire sortir votre carte bancaire. Leur cible privilégiée : les téléphones fixes.

Pour se rassurer, ces arnaques restent encore le fait de petits escrocs lorsqu'on les compare aux  sophistiquées fraudes dites au président. Avec elles, un individu, très bien informé et se faisant passer pour le patron d'une société, donne l'ordre à un employé de réaliser des virements conséquents à un client. Les dommages sont parfois importants, comme peut en témoigner le patron de BRM, une PME de Bressuire (Deux-Sèvres) qui s'est fait détrousser de 1,6 million d'euros ! Au final, la PME a dû déposer le bilan.