L'Or d'Alexandre raconté par son auteur

Vendredi 13 juin 2008 , Olivier Delorme poussait une nouvelle fois les portes de la rédaction de L'Internaute Magazine pour parler cette fois de son nouveau roman, "L'Or d'Alexandre".

'je vous entraîne dans le monde des musées et du marché de l'art.'
"Je vous entraîne dans le monde des musées et du marché de l'art." © L'Internaute Magazine / Marie Bruggeman

Vous venez de publier L'Or d'Alexandre aux éditions H&O. Pouvez-vous le présenter en quelques mots ?

Olivier Delorme : C'est un thriller. Je me suis amusé à continuer à travailler cette veine qui permet de dire bien des choses à la fois sur notre société et sur des périodes de l'histoire qui me passionnent. Cette fois, je vous entraîne dans le monde des musées et du marché de l'art.

Pouvez-vous nous expliquer l'intrigue de votre nouveau roman ?

Olivier Delorme : À partir d'un meurtre aux conditions étranges (une professeur d'histoire ancienne tuée d'un coup de javelot) et de l'arrestation d'une conservatrice des peintures du Louvre, j'entraîne le lecteur dans une double enquête.

"À partir d'un meurtre aux conditions étranges (une professeur d'histoire ancienne tuée d'un coup de javelot) et de l'arrestation d'une conservatrice des peintures du Louvre, j'entraîne le lecteur dans une double enquête."

L'une tourne autour de la réapparition sur le marché des Antiquités d'un exceptionnel trésor d'orfèvrerie hellénistique. Le Louvre l'a acheté et présenté aux médias comme une partie de l'offrande d'Alexandre au premier des temples situés à l'entrée du sanctuaire de Delphes, celui d'Athéna. Mieux, ce qui provoque un immense succès public, cet " Or d'Alexandre " serait une partie de " l'Or de Delphes " dont ont parlé Pausanias, Cicéron, Strabon, Nostradamus, Chateaubriand, etc., volé par les Gaulois de Brennus à Delphes en 279 avant notre ère, rapporté par les pillards à Toulouse et qui, maudit par les dieux, aurait porté malheur à quiconque le touchait, avant de disparaître en 106 du côté d'Orange.

L'autre intrigue commence avec le scandale qui a éclaté quelque temps plus tôt, dans le même musée du Louvre, lorsqu'on s'est aperçu que plusieurs toiles récemment prêtées pour des expositions à l'étranger avaient réintégré les réserves sous la forme de copies.

Or, la professeur assassinée et la conservatrice arrêtée sont des amies du même couple de garçons, Stéphane et Philippe, qui vont conduire l'enquête des sous-sols du Louvre et du laboratoire des Musées de France jusqu'à Bergame, d'un petit musée perdu de Grèce centrale à un monastère franciscain de Croatie.