Vous faites le Dry January ? Attention à ces signes physiques, ils peuvent être révélateurs d'un problème avec l'alcool
C'était votre résolution pour 2025 : réussir le Dry January. Ce défi a de nombreux bienfaits sur la santé ou encore sur le porte-monnaie. Mais ne pas boire peut aussi être l'occasion de faire le point sur son rapport à l'alcool. Le fait de s'interdire quelque chose, dans ce cas de l'alcool, peut en donner encore plus envie, et c'est normal. Mais l'envie ne devrait pas être irrépressible. "Si c'est très dur de ne pas en consommer, si on se rend compte qu'on a du mal à contourner l'alcool, il faut se poser des questions", conseille Stéphanie Ladel, addictologue.
Dans ce cas, il ne faut pas hésiter à en parler à une personne de confiance dans son entourage, ou à un professionnel de santé. Celui-ci pourra vous écouter, détecter ou prévenir une éventuelle dépendance en vous donnant des conseils adaptés. "Il n'est jamais trop tôt pour consulter", rassure l'addictologue. Le dicton "il vaut mieux prévenir que guérir" s'applique aussi à la consommation d'alcool.
Le Dry January peut ainsi être révélateur d'un problème de dépendance à l'alcool, qui aura pu être passé inaperçu jusqu'alors. Une personne peut en effet être alcoolo-dépendante sans forcément s'en rendre compte : l'idée reçue qu'une personne alcoolique boit tous les jours d'importantes quantités d'alcool est loin d'être la seule réalité de cette maladie.

Au-delà d'une difficulté à ne pas consommer d'alcool, d'autres signes, cette fois physiques, peuvent se déclarer lors d'un sevrage comme lors du Dry January : tremblements, sueurs, palpitations... Il est également possible de ressentir de l'angoisse, des difficultés à dormir ou encore des nausées. Ces symptômes peuvent survenir au bout de seulement quelques heures de sevrage et durer plusieurs jours.
Selon l'addictologue Stéphanie Ladel, ces symptômes physiques, "révélateurs d'une consommation régulière d'alcool", sont un signal d'alerte : "Si on ressent des symptômes physiques au bout de quelques jours sans alcool, il faut s'inquiéter". L'arrêt d'alcool peut même être "dangereux" dans ce cas, alerte l'addictologue. En effet, même si cela est rare, "un arrêt brutal peut conduire à la mort", rappelle l'addictologue.
Alors en cas de symptômes physiques, il est recommandé de consulter rapidement un professionnel de santé pour éviter tout risque. Les personnes dépendantes doivent être accompagnées par des professionnels de santé pour arrêter l'alcool en toute sécurité.