Médicaments anti-obésité : voici ceux qui deviennent plus faciles d'accès

Médicaments anti-obésité : voici ceux qui deviennent plus faciles d'accès Certains médicaments contre l'obésité, en vogue, pourront bientôt être accessibles plus facilement pour les patients en France.

Le gouvernement l'avait souhaité, et c'est chose faite. L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a annoncé dans un communiqué que certains médicaments contre l'obésité, déjà très populaires grâce à leurs effets sur la perte de poids, vont très bientôt pouvoir être prescrits par tous les médecins. 

Jusqu'alors, seuls des spécialistes en endocrinologie - diabétologie - nutrition pouvaient les prescrire. Mais il était difficile d'y avoir accès à cause "de délais parfois importants pour consulter un spécialiste" et d'une "accessibilité inégale selon les territoires", note l'ANSM. Cette dernière a donc décidé de modifier "les conditions de prescription et de délivrance" pour "améliorer l'accessibilité de ces traitements pour les patients". 

Quels sont les médicaments concernés ?

Les médicaments concernés sont les aGLP-1 Wegovy, Mounjaro et Saxenda. Ils pourront donc être prescrits par tout médecin dès le 23 juin 2025, en respectant les indications de l'autorisation de mise sur le marché. Ils sont donc uniquement indiqués (et remboursés) pour les personnes qui souffrent d'obésité et "en cas d'échec de la prise en charge nutritionnelle, et en association à un régime hypocalorique et à une activité physique", précise l'ANSM. 

Ces médicaments, parfois détournés et utilisés par des personnes qui ne respectent pas ces conditions, "ne doivent pas être utilisés pour la perte de poids à des fins esthétiques. Ces usages inappropriés peuvent exposer à des effets indésirables parfois graves", rappelle l'agence.

Les risques liés aux aGLP-1 sont d'ailleurs sous "surveillance renforcée". Certains risques, comme la pancréatite aiguë, sont déjà indiqués sur la notice. D'autres sont "en cours d'investigation", suite à des signalements d'atteinte grave aux yeux et de grossesse chez des femmes sous contraception. Malgré tout, le "rapport bénéfice/risque (reste) favorable" d'après l'ANSM.