La caravane publicitaire s'installe dans les années 30

Certains spectateurs suivent la Caravane à chaque étape pour récupérer des cadeaux. © Jean-Jacques Cordier

Quand le directeur du Tour, Henri Desgrange, impose en 1930 les équipes nationales au détriment des formations commerciales, il se prive d'une source de revenus importante. D'autant plus qu'il s'engage à subvenir aux besoins de tous les coureurs et à leur fournir un vélo. D'où l'idée de créer une caravane publicitaire, la même année, pour compenser les pertes financières. En effet, les marques doivent payer pour être dans la caravane.

La première année, seulement 6 entreprises tentent le coup : la Vache qui rit, Biscottes Delft, Esders, Graf et Noveltex. Ensuite, c'est au tour d'Astra, Byrrh, Pernod et Persil d'entrer dans la danse.
Juste avant la Seconde Guerre mondiale, 25 marques participent à la parade. En 1951, l'arrivée de Coca-Cola traduit la volonté des organisateurs de conquérir un nouveau public à l'étranger.

Actuellement, environ 40 marques sont représentées chaque année. Entre 11 et 15 millions d'objets sont distribués à chaque édition.

Quand le directeur du Tour, Henri Desgrange, impose en 1930 les équipes nationales au détriment des formations commerciales, il se prive d'une source de revenus importante. D'autant plus qu'il s'engage à subvenir aux besoins de tous les coureurs et à leur fournir un vélo. D'où l'idée de créer une caravane publicitaire, la même année, pour compenser les pertes financières. En effet, les marques doivent payer pour être dans la caravane. La première année, seulement 6 entreprises tentent le coup : la Vache qui rit, Biscottes Delft, Esders, Graf et Noveltex. Ensuite, c'est au tour d'Astra, Byrrh, Pernod et Persil d'entrer dans la danse. Juste avant la Seconde Guerre mondiale, 25 marques participent à la parade. En 1951, l'arrivée de Coca-Cola traduit la volonté des organisateurs de conquérir un nouveau public à l'étranger. Actuellement, environ 40 marques sont représentées chaque année. Entre 11 et 15 millions d'objets sont distribués à chaque édition.
© Jean-Jacques Cordier