En 2008, quand William Gallas publie son autobiographie "La parole est à la défense", la France sort d'un Euro calamiteux où elle s'est faite éliminer au 1er tour sans avoir gagné un match. Dans son livre, le défenseur met en cause l'attitude des jeunes Bleus pendant cette compétition. Sans donner de noms, il raconte comment Thierry Henry s'est fait prendre sa place dans le bus par un joueur, qui lui aurait répondu brutalement lorsque celui-ci s'en serait plaint. Il explique aussi avoir eu une altercation avec le même pendant un entraînement et critique ces footballeurs qui "n'ont plus le respect des anciens". Ce joueur c'est Samir Nasri, son coéquipier à Arsenal. Dans leur club, ils ne se parlent plus, explique le milieu de terrain. C'est parce que Nasri n'accepte pas la critique et ne se comporte pas bien, rétorque Gallas. Finalement, Samir Nasri sera sacrifié par Raymond Domenech, et ne participera pas à la Coupe du monde 2010. Après l'Afrique du Sud, William Gallas, mis en cause pour son attitude, se fait discret et signe à Tottenham, le club ennemi des Gunners. Nasri en profite pour en remettre une couche, fustigeant ce transfert. Lors de leurs retrouvailles sur un terrain, en novembre 2010, Nasri a ostensiblement snobé Gallas, et refusé de lui serrer la main.   
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