5 - Relativiser l'importance de la compétition
Pour faire baisser la pression, apprenez aussi à remettre les choses à leur place : "Je suis amateur. Ma vie ne dépend pas de mes performances en sport". Comme le disait Pierre de Coubertin, "L'important dans la vie ce n'est point le triomphe, mais le combat, l'essentiel ce n'est pas d'avoir vaincu mais de s'être bien battu". Certes, les plus combatifs d'entre vous rétorqueront qu'en sport, on ne retient que les victoires, pas les défaites (bien que ce ne soit pas toujours vrai : lire Les défaites célèbres).
Christophe a appris à relativiser : "Penser à s'amuser est un excellent anti-stress. Quand le plaisir est là, avec un peu d'entraînement, les progrès ou les bons résultats arrivent".
Boris aussi minimise l'impact de ses courses : "Au moment du départ, je prends conscience du chemin parcouru depuis mes débuts, des moments de ma vie qui ont été douloureux, des périodes où j'ai été malade, hospitalisé, désespéré, des êtres chers qui m'ont quitté... Et je me dis : Quelle chance tu as d'être ici aujourd'hui. Allez, c'est parti pour 42,195 km de bonheur !"