Rod Laver

Rod Laver est une légende. Il reste le seul à avoir réalisé deux Grand Chelem, en amateur puis en professionnel. Photo : sa statue devant le stade de tennis qui porte son nom à Melbourne. © Simon Gosney

"Je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître"... En ce temps-là, avant 1968, l'ère Open n'existait pas. Les joueurs de tennis étaient amateurs. Et c'est donc en tant qu'amateur que l'Australien Rod Laver s'est illustré à Roland Garros en 1962.

Cette année-là, il est irrésistible. Il commence la saison en remportant l'Open d'Australie, premier Grand Chelem du calendrier, contre son compatriote Roy Emerson. A Roland Garros, rebelote... Rod Laver gagne la Coupe des Mousquetaires face au même finaliste.
Mais à un point près, le vainqueur n'aurait jamais gagné ce trophée. En quart de finale, il a en effet frôlé la défaite en devant sauver une balle de match dans le 4e set contre Martin Mulligan (6-4 3-6 2-6 10-8 6-2), Australien lui aussi. Mais Rod Laver s'en sort et soulève le trophée sur la terre battue parisienne. Il enchaînera avec une victoire à Wimbledon et une à l'US Open. La légende est en marche...

"Je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître"... En ce temps-là, avant 1968, l'ère Open n'existait pas. Les joueurs de tennis étaient amateurs. Et c'est donc en tant qu'amateur que l'Australien Rod Laver s'est illustré à Roland Garros en 1962. Cette année-là, il est irrésistible. Il commence la saison en remportant l'Open d'Australie, premier Grand Chelem du calendrier, contre son compatriote Roy Emerson. A Roland Garros, rebelote... Rod Laver gagne la Coupe des Mousquetaires face au même finaliste. Mais à un point près, le vainqueur n'aurait jamais gagné ce trophée. En quart de finale, il a en effet frôlé la défaite en devant sauver une balle de match dans le 4e set contre Martin Mulligan (6-4 3-6 2-6 10-8 6-2), Australien lui aussi. Mais Rod Laver s'en sort et soulève le trophée sur la terre battue parisienne. Il enchaînera avec une victoire à Wimbledon et une à l'US Open. La légende est en marche...
© Simon Gosney