Bernard Tapie : "Audrey Pulvar est une femme que j'aime beaucoup"
Invité sur i>TELE par Audrey Pulvar pour parler de l'affaire Adidas, Bernard Tapie n'a pas souhaité répondre aux questions de la journaliste. Les choses commençaient pourtant bien, puisqu'Audrey Pulvar souhaitait lancer le sujet calmement, en posant "un peu des questions de béotienne" afin que les téléspectateurs comprennent mieux les enjeux du débat. Malheureusement pour elle, Bernard Tapie ne l'a pas entendu de cette oreille. "J'ai pas envie de parler d'une affaire qui me concerne et qui est en cours ! Vous pouvez me respecter ?".
Bernard Tapie a poursuivi sur sa lancée, traitant les journalistes de "marchands de mauvaises nouvelles" et avides "de sang". Gardant son sang-froid tout au long de cet échange musclé, Audrey Pulvar n'a pas hésité à relancer l'homme d'affaire. "Par respect pour nos téléspectateurs, je n'imagine pas que vous ne répondiez pas à mes questions". Ce à quoi Bernard Tapie lui a une nouvelle fois rétorqué : "Je ne répondrai pas !". Un peu échaudée, la journaliste d'i>TELE lui a alors demandé : "On fait quoi ? On joue aux cartes ?". Découvrez cette séquence avec la vidéo ci-dessous (à partir de 3:09).
Dans l'émission "Le Grand 8" diffusée sur D8, Audrey Pulvar est revenue avec ses camarades sur ce clash : "Si Bernard Tapie ne veut pas répondre à mes questions, il ne faut pas qu'il vienne dans une émission de 40 minutes d'interview politique. Il a fait son show, il a fait son cinéma, il a voulu m'intimider. Sauf que c'est pas demain la veille que je vais être intimidée par Bernard Tapie".
De son côté, l'homme d'affaires a expliqué à nos confrères du Point qu'Audrey Pulvar est une femme qu'il aime beaucoup : "Je l'ai vue à plusieurs reprises, notamment quand je jouais au théâtre. Je n'ai rien à lui reprocher. Elle a eu envie de faire la maligne... Bon, après, je suis un salaud, je lui mets le nez dans son ignorance et lui faire valoir à l'antenne qu'il est curieux qu'elle enfreigne le secret de l'instruction, alors que, moi-même, j'y suis astreint". Tout va enfin mieux dans le meilleur des mondes ?