Ils réservent un hôtel de luxe et il n'y avait "plus de place" : les vacances de ces Français virent au cauchemar
C'est une destination prisée par les vacanciers français souhaitant profiter de vacances ensoleillées dans des hôtels paradisiaques. Mais pour de nombreux touristes de l'été, ce rêve s'est transformé en cauchemar cette année. Surbooking, restaurants aux prix abusifs, loueurs de parasols ou snacks illégaux sur les plages ont semé la consternation.
Ce mois d'août, près de 80 touristes s'impatientaient de leur séjour au White beach, un hôtel 5 étoiles, "réservé aux adultes seulement" et à la "formule tout compris", doté de piscines donnant sur la mer. La promesse de vacances de rêve mais en arrivant sur place, c'est la douche froide.

Ainsi témoigne Dylan, un touriste français qui était parti au Maroc avec ses parents et sa copine, auprès de nos confrères du Parisien : l'agence de voyage leur dit "qu'en gros l'hôtel fait du surbooking et qu'il n'y a plus de place" et le Palais des roses, un autre 5 étoiles, leur est proposé à la place. "La seule différence", poursuit-il, "c'est qu'on est à Agadir et que c'est avec des enfants, mais que globalement c'est un hôtel qui vient juste d'être restauré. Il nous dit qu'on ne regrettera pas et que c'est vraiment incroyable".
Mais tout n'est que mensonge selon ces Français qui ont déboursé environ 1 000 euros par personne : "le cadre n'est absolument pas le même" et le jeune étudiant dépeint au quotidien régional un établissement "familial, bruyant, humide, en travaux, sans plage privée". Ils se rendent compte alors qu'ils sont loin d'être un cas isolé : ils sont en tout une trentaine de vacanciers dans la même situation, et 50 autres ont vécu le même scénario la semaine précédente : tous résignés sur place à rester suite à de nombreuses tentatives infructueuses auprès de l'agence et de l'hôtel...
Leurs déboires ne s'arrêtent pas là. Comme le souligne bladi.net, le site d'information et forum marocain, "entre locations hors de prix et services décevants", de nombreux marocains en vacances dans leur pays ont dénoncé d'autres pratiques abusives estivales comme les logements dont la description ne correspond en rien à la réalité : "En cinq jours à Agadir, j'ai claqué l'équivalent de mon salaire mensuel. Et mes enfants n'ont même pas pu profiter correctement de la piscine, elle était verte" a rapporté Salma, une mère de deux enfants.
Autre pratique opaque constatée cet été : des restaurants ont caché leurs prix pour mieux profiter de l'affluence de la saison. Ainsi l'explique Khalid au site marocain : "On était en famille dans un resto de Fnideq, très connu d'ailleurs. Pas de prix sur la carte, on s'en doutait, mais bon… À l'addition, ils nous ont réclamé le double de ce qu'on attendait".
D'autres problématiques ont été rencontrées même jusqu'au bord de l'eau avec les loueurs de parasols et de snacks qui occupent illégalement des plages du Maroc, limitant l'espace disponible pour les usagers qui souhaitent s'installer librement avec leur propre serviette. "Un jeune est venu nous dire de dégager parce que cette partie de plage était réservée aux clients du snack", témoigne Rachida en vacances à Tanger...