Balladur-Chirac

Edouard Balladur et Jacques Chirac © Montage L'Internaute Magazine

Après la victoire "bleu horizon" des législatives de 1993, les rôles semblaient pourtant clairs à droite. A Edouard Balladur le poste de Premier ministre pour la deuxième cohabitation de l'ère Mitterrand. A Jacques Chirac le RPR et la préparation de la présidentielle de 1995. Mais les sondages bousculeront l'accord entre les deux hommes. Le 18 janvier, fort du soutien de l'opinion et du clan Pasqua (dont Nicolas Sarkozy), Edouard Balladur se déclare candidat. Le pacte est violé. Jacques Chirac est trahi, comme Valery Giscard d'Estaing en 1981.

La rupture entre ces deux "bébés Pompidou" est consommée, la campagne sera rude et les "boules puantes" omniprésentes. Eliminé le 23 avril 1995 avec 18 % des suffrages au premier tour, Balladur empêche ses partisans de huer la qualification de Chirac ("Je vous demande de vous arrêter !") et appelle finalement à voter pour son rival. Mais la haine restera tenace. Outre les "petites phrases" toujours échangées par les intéressés, 1995 sera aussi le point de départ d'une division tenace de la droite. Division dont les plaies sont encore loin d'être refermées aujourd'hui.

Après la victoire "bleu horizon" des législatives de 1993, les rôles semblaient pourtant clairs à droite. A Edouard Balladur le poste de Premier ministre pour la deuxième cohabitation de l'ère Mitterrand. A Jacques Chirac le RPR et la préparation de la présidentielle de 1995. Mais les sondages bousculeront l'accord entre les deux hommes. Le 18 janvier, fort du soutien de l'opinion et du clan Pasqua (dont Nicolas Sarkozy), Edouard Balladur se déclare candidat. Le pacte est violé. Jacques Chirac est trahi, comme Valery Giscard d'Estaing en 1981. La rupture entre ces deux "bébés Pompidou" est consommée, la campagne sera rude et les "boules puantes" omniprésentes. Eliminé le 23 avril 1995 avec 18 % des suffrages au premier tour, Balladur empêche ses partisans de huer la qualification de Chirac ("Je vous demande de vous arrêter !") et appelle finalement à voter pour son rival. Mais la haine restera tenace. Outre les "petites phrases" toujours échangées par les intéressés, 1995 sera aussi le point de départ d'une division tenace de la droite. Division dont les plaies sont encore loin d'être refermées aujourd'hui.
© Montage L'Internaute Magazine